Bonato Olivier. (1995). Utilisation des modèles pour l'étude des relations plante-ravageur en protection des cultures. In :
Savary Serge (ed.). Modélisation en protection des cultures. Paris : ORSTOM, p. 157-170. (Colloques et Séminaires). Modélisation en Protection des Cultures : Séminaire International, Montpellier (FRA), 1994/05. ISBN 2-7099-1275-9. ISSN 0767-2896.
Titre du document
Utilisation des modèles pour l'étude des relations plante-ravageur en protection des cultures
Année de publication
1995
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Bonato Olivier
In
Savary Serge (ed.), Modélisation en protection des cultures
Source
Paris : ORSTOM, 1995,
p. 157-170 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-7099-1275-9 ISSN 0767-2896
Colloque
Modélisation en Protection des Cultures : Séminaire International, Montpellier (FRA), 1994/05
La gestion d'un agrosystème requiert une connaissance approfondie des relations qui existent entre une plante et son ravageur. Les modèles fondés sur des relations occasionnelles décrivent généralement une situation dans laquelle le dégât provoqué est représenté de manière qualitative (relation occasionnelle entre le miride polyphage Psallus ambiguus et le pommier). Les modèles qui considèrent les flux de matériel peuvent être séparés en deux grands types : ceux fondés sur des relations bivariées (influence de l'attaque du borer du riz Maliarpha separetella sur le rendement) et ceux pour lesquels les relations sont multivariées (le coton et ses ravageurs Anthonomus grandis, Heliothis zea et Dysaphis plantaginea). Les relations multivariées tiennent compte de la dynamique des populations de phytophage et de la formation du rendement dans un mode plus explicite que les relations bivariées. Les deux premiers exemples présentent l'avantage d'être facilement utilisables en protection des cultures. Les modèles de simulation (manioc et acariens vert et rouge) sont les seuls à tenir compte de la dynamique d'une population ayant une structure d'âge variable dans le temps et dans un environnement non constant. L'application de tels modèles de simulation ne peut se faire directement dans la pratique phytosanitaire; en revanche leur utilisation permet l'étude de la gestion des agrosystèmes et donc l'élaboration de stratégies de lutte contre un ou plusieurs phytophages. (Résumé d'auteur)
