Taupin Jean-Denis, Lebel Thierry. (1993). Estimation des précipitations en zone sahélienne : l'expérience EPSAT-NIGER, une vérité sol adaptée. In :
Atelier estimation des pluies par satellite : Niamey du 02 au 04 décembre 1993. Niamey : AGRHYMET, p. 18-31. Atelier Estimation des Pluies par Satellite, Niamey (NER), 1993/12/02-04.
Titre du document
Estimation des précipitations en zone sahélienne : l'expérience EPSAT-NIGER, une vérité sol adaptée
Année de publication
1993
Type de document
Colloque
Auteurs
Taupin Jean-Denis, Lebel Thierry
In
Atelier estimation des pluies par satellite : Niamey du 02 au 04 décembre 1993
Source
Niamey : AGRHYMET, 1993,
p. 18-31
Colloque
Atelier Estimation des Pluies par Satellite, Niamey (NER), 1993/12/02-04
EPSAT-NIGER (Estimation des Précipitations par SATelitte au NIGER) dont la phase opérationnelle s'est déroulée entre 1988 et 1993, est une expérience destinée à améliorer la connaissance des systèmes précipitants de l'Afrique soudano-sahélienne, dont le but est de mettre au point des algorithmes opérationnels d'estimation des pluies sur cette région. Cette expérience s'appuie conjointement sur un réseau de pluviographes à mémoire statique "oedipe" et un radar météorologique bande C. Le réseau est disposé sur une surface d'environ 16000 km2 autour de Niamey, réparti selon un maillage régulier de 12,5 km de côté, et doté d'une cible où la distance interposte descend jusqu'à 1 km. Les premiers résultats obtenus ont montré que la variabilité locale des cumuls à différents pas de temps, de l'averse à la saison, peut être extrêmement importante et cela sur de faibles distances. L'exploitation conjointe des données sol et radar a conduit à mettre en évidence certaines particularités des lignes de grains et s'avère prometteuse pour contruire une vérité sol adaptée à la validation des données satellitaires. Le calcul de la lame d'eau sur des petites surfaces (environ 9 pixels météosat) en fonction de la densité du réseau a montré que l'on pouvait faire d'importantes erreurs d'estimation par diminution du réseau et sa dispersion. Ceci met en évidence la difficulté d'avoir à l'échelle du Sahel une calibration et une validation satellitaire satisfaisante par les données sol, sur de petites surfaces. (Résumé d'auteur)
