Bellafiore Stéphane. (2020). Étude de la résistance aux Meloidogyne graminicola chez le riz et des mécanismes de contournement de la résistance.
Montpellier : Université de Montpellier, 59 p. multigr. + annexes. Mém. HDR.Habilitation à Diriger des Recherches, Université de Montpellier. 2020/06/26.
Titre du document
Étude de la résistance aux Meloidogyne graminicola chez le riz et des mécanismes de contournement de la résistance
Année de publication
2020
Type de document
Diplôme
Auteurs
Bellafiore Stéphane
Source
Montpellier : Université de Montpellier, 2020,
59 p. multigr. + annexes
Diplôme
Mém. HDR.Habilitation à Diriger des Recherches, Université de Montpellier. 2020/06/26.
Les plantes sont de par leur nature, inféodées à des conditions environnementales qui fluctuent et les contraignent à s'adapter constamment. La compréhension des mécanismes qui régissent l'adaptation des plantes aux stress biotiques et abiotiques a été au coeur du questionnement scientifique qui a animé mes activités de formation et de recherche. Dans un premier temps, au travers mes études doctorales, je me suis intéressé à l'adaptation des plantes aux variations de quantité et de qualité de lumière. Dans un second temps, grâce à un contrat postdoctoral puis à mon recrutement à l'IRD, j'ai pu m'investir sur l'étude des interactions plantes-microorganismes en utilisant le nématode phytoparasite du genre Meloidogyne comme modèle. J'intègre dans mes études les deux acteurs que sont le parasite et l'hôte, dans le souci de décrypter le dialogue qui se met en place entre l'ensemble des organismes vivants et qui aboutit, soit à la maladie (compatibilité), soit à la résistance (incompatibilité) de la plante. Les avancées récentes dans les techniques de séquençage et les analyses bio-informatiques nous permettent aujourd'hui d'appréhender la génomique comparative ainsi qu'un autre volet, qui participe à l'établissement de ces interactions : le microbiome. Dès lors, je considère le parasitisme dans son ensemble en incluant les différents organismes vivants, plantes, parasites et micro-organismes. Le modèle Meloidogyne est particulièrement intéressant car ceux sont des phytoparasites biotrophes dont le parasitisme se compose d'une phase mobile (essentiellement dans le sol) et d'une phase sédentaire dans la racine. Ils vont ainsi se déplacer au cours de leur vie entre deux milieux très distincts composés de microbiomes différents qui peuvent impacter sur le parasitisme. La nature de ces microbiomes et leur rôle dans le parasitisme et la santé de la plante seront étudiés en collaboration avec les différents membres de l'équipe BRIO à laquelle je serai associé dans la future UMR PHIM « Plant Health Institute of Montpellier ».
Plan de classement
Environnement, écologie générale [021ENVECO]
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Constituants et propriétés des sols [068PROSOL]
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Agronomie générale [076AGRO]
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Ecologie du parasitisme (sol, climat ~) [076MALPLA04]
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Ravageurs des plantes [076RAVPLA]
