Simo G., Nijiokou F, . Nkinin S., Mgbedié M., Laveissière Claude, Herder Stéphane. (2000). Etude de la prévalence des infections à trypanosomes chez les animaux sauvages du foyer de la maladie du sommeil de Bipindi, Cameroun. Bulletin de Liaison et de Documentation - OCEAC, 33 (2), p. 8-15. ISSN 0255-5352.
Titre du document
Etude de la prévalence des infections à trypanosomes chez les animaux sauvages du foyer de la maladie du sommeil de Bipindi, Cameroun
Année de publication
2000
Type de document
Article
Auteurs
Simo G., Nijiokou F, . Nkinin S., Mgbedié M., Laveissière Claude, Herder Stéphane
Source
Bulletin de Liaison et de Documentation - OCEAC, 2000,
33 (2), p. 8-15 ISSN 0255-5352
Si quelques études ont été réalisées sur les trypanosomoses chez les animaux domestiques en Afrique Centrale, très peu de recherches ont été consacrées sur ces parasites chez les animaux sauvages. Dans cette étude, la Polymerase Chain Reaction (PCR) a été utilisée pour déterminer les prévalences de différentes espèces de trypanosomes chez les animaux sauvages du foyer de maladie du sommeil de Bipindi. Les résultats préliminaires obtenus montrent que 39% (64/164) d'animaux sauvages du foyer de la maladie du sommeil de Bipindi (Cameroun) ont été en contact avec au moins une espèce de trypanosomes. L'espèce Trypanosoma brucei s.l. a la plus forte prévalence (22%). Trypanosoma vivax a une prévalence relativement importante (11%). La prévalence (6%) du sous-genre Nannomonas (T. congolense "type forest", T. congolense "type savannah" et T. simiae) est faible. Les espèces Trypanosoma simiae et Trypanosoma congolense "type forest" ont été trouvées chez les rongeurs et chez les primates uniquement. Le parasite pathogène pour l'homme T. brucei gambiense groupe 1 a une prévalence de 8% (13/164). Les animaux présentant une forte prévalence à T. brucei gambiense sont les rongeurs (Atherurus africanus et Cricetomys gambianus), les singes (Cercopithecus et Cercocebus) et les ongulés (Cephalophus). Nous avons également trouvé deux petits carnassiers (Genetta servalina et Nandinia binotata) porteurs de trypanosomes pathogènes pour l'homme. Une confirmation de ces résultats par une étude plus exhaustive permettra de mieux comprendre le phénomène de résurgence de la maladie du sommeil, la pérennisation et la dispersion de l'endémie. (Résumé d'auteur)
