Publications des scientifiques de l'IRD

Rishirumuhirwa T., Roose Eric. (1998). Arrière effet de l'érosion : effets des fumures organiques et minérales sur la réhabilitation des sols acides des hauts plateaux du Burundi. In : L'eau et la fertilité des sols : deux ressources à gérer ensemble. Bulletin - Réseau Erosion, (18), p. 315-321. Le Sol et l'Eau, deux Ressources à Gérer en Interrelations : Journées du Réseau Erosion, 14., Québec (CAN), 1998/08/24-28.

Titre du document
Arrière effet de l'érosion : effets des fumures organiques et minérales sur la réhabilitation des sols acides des hauts plateaux du Burundi
Année de publication
1998
Type de document
Article
Auteurs
Rishirumuhirwa T., Roose Eric
In
L'eau et la fertilité des sols : deux ressources à gérer ensemble
Source
Bulletin - Réseau Erosion, 1998, (18), p. 315-321
Colloque
Le Sol et l'Eau, deux Ressources à Gérer en Interrelations : Journées du Réseau Erosion, 14., Québec (CAN), 1998/08/24-28
La majorité des sols du Burundi sont ferrallitiques, acides, très désaturés, carencés en phosphore et très peu productifs. Par ailleurs, la densité de population est très élevée (250 à plus de 800 habit./km2) : doublant tous les 25 ans, la population est obligée de cultiver des pentes dépassant parfois 40%. L'érosion y est très importante : 200 à 500 t/ha/an selon la pente, les pluies et le couvert végétal (Rishirumuhirwa, 1997). Dans ce contexte les agriculteurs ont développé des systèmes de production basés sur la concentration de la matière organique sur la bananeraie et les cultures associées autour des cases. Une étude sur l'érosion en fonction de la densité de plantation des bananiers sur 6 parcelles d'érosion (300 m2) a été menée à la station IRAZ de Mashitsi sur le plateau central du Burundi, vers 1650 m d'altitude. Sur ces parcelles la pluviosité varie autour de 100 mm et la pente autour de 8%. Les premiers résultats ont montré que l'érosion cumulée sur 3 ans varie de 0,1 t/ha sous bananeraie paillée à 58 t/ha sous bananeraie peu dense et 154 t/ha sur sol nu. La 4ème année on y a implanté du maïs comme indicateur de la capacité de production des sols érodés. On a soumis chaque parcelle à 4 sous-traitements : T0 = témoin sans apport montrant l'arrière effet de l'érosion, T1 = apport de 20 t/ha de fumier frais pour réhabiliter le sol érodé depuis 3 ans, T2 = Idem + apport minéral complémentaire de NPK, T3 = Idem + dolomie broyée. Les résultats montrent que l'érosion a une influence très forte sur la production de maïs. Le fumier améliore le pH, apporte des cations, mais ne peut restituer assez vite N et P. Le rendement plafonne à 2 t/ha/an de grain. Le fumier complémenté par la fumure minérale permet de produire jusqu'à 4 t/ha de grain sur les parcelles protégées par le paillage. Le complément de dolomie réduit légèrement la production... (D'après résumé d'auteur)
Plan de classement
Erosion et conservation des sols [068EROSOL]
Descripteurs
EROSION ; PARCELLE D'EROSION ; ALTITUDE ; DEGRADATION DU SOL ; RESTAURATION ; FERTILISATION DU SOL ; FUMURE
Description Géographique
BURUNDI
Localisation
Fonds IRD [F A010017971] ; Bondy ; Montpellier (Centre IRD)
Identifiant IRD
fdi:010017980
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