Melakeberhan H. (1998). Effects of temperature and nitrogen source on tomato genotypes response to Meloidogyne incognita infection. Fundamental and Applied Nematology, 21 (1), p. 25-32. ISSN 1164-5571.
Titre du document
Effects of temperature and nitrogen source on tomato genotypes response to Meloidogyne incognita infection
Année de publication
1998
Type de document
Article
Auteurs
Melakeberhan H.
Source
Fundamental and Applied Nematology, 1998,
21 (1), p. 25-32 ISSN 1164-5571
A été testée la réaction de cultivars de tomate sensible ("Rutgers") et résistant ("VFN-8") à des populations de Meloidogyne incognita agressives ou non, à 24 ou 28°C, cultivars alimentés avec une solution de Hoagland (HS) sans azote, ou additionnée, comme source d'azote, de NO3, NH4, NH4NO3, ou avec de l'eau (témoin). Pour chaque expérience, et pour chaque cultivar, il a été utilisé 40 plants agés d'une semaine ayant poussé dans des pots en polystyrène expansé contenant 286 g de sable argileux. La moitié des plants des Expériences I et II ont été inoculés avec 1000 juvéniles de deuxième stade (J2) de la population agressive de M. incognita, et la moitié des plantes des Expériences III et IV avec 500 J2 de la population non agressive. Ont été déterminés le nombre et le stade de développement des nématodes à la fin des expériences, qui ont toutes duré 28 jours, sauf l'Expérience III qui a duré 15 jours. La croissance des plants des deux cultivars a été plus rapide à 24 qu'à 28°C, et meilleure avec les traitements au NH4 ou au NH4NO3. Les niveaux d'infestation des plants sont semblables chez le cultivar sensible, et ce quelle que soit leur taille, alors que les niveaux d'infestation sont moins élevés chez les plants les plus grands du cultivar résistant. Les plants du cultivar résistant contiennent moins de nématodes lorsqu'ils sont traités avec NH4 ou NH4NO3 qu'avec NO3. Les deux populations ont une multiplication plus faible chez le cultivar résistant que chez le cultivar sensible, ceci suggérant que même si la résistance peut se dégrader, il s'agit d'un processus graduel. Cette étude démontre, qu'en plus de la température, la source d'azote peut jouer un rôle dans la suppression de la résistance liée au gène Mi. La relation inverse entre taux de multiplication des nématodes et taille des plants du cultivar résistant suggère que des processus de régulation peuvent moduler le comportement du gène de résistance chez la plante. (Résumé d'auteur)
