Publications des scientifiques de l'IRD

Matray J.M., Chery L. (1998). Origin and age of deep waters of the Paris Basin. In : Causse C. (ed.), Gasse F. (ed.). Hydrologie et géochimie isotopique. Paris : ORSTOM, p. 117-133. (Colloques et Séminaires). Hydrologie et Géochimie Isotopique : Symposium International à la Mémoire de Jean-Charles Fontes = Hydrology and Isotope Geochemistry : International Symposium in Memory of Jean-Charles Fontes, Paris (FRA), 1995/06/01-02. ISBN 2-709-1377-1. ISSN 0767-2896.

Titre du document
Origin and age of deep waters of the Paris Basin
Année de publication
1998
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Matray J.M., Chery L.
In
Causse C. (ed.), Gasse F. (ed.) Hydrologie et géochimie isotopique
Source
Paris : ORSTOM, 1998, p. 117-133 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-709-1377-1 ISSN 0767-2896
Colloque
Hydrologie et Géochimie Isotopique : Symposium International à la Mémoire de Jean-Charles Fontes = Hydrology and Isotope Geochemistry : International Symposium in Memory of Jean-Charles Fontes, Paris (FRA), 1995/06/01-02
L'origine et l'âge des eaux profondes du bassin de Paris est discutée à partir d'analyses chimiques et isotopiques effectuées sur près de 150 échantillons d'eau produits par les puits géothermiques, pétroliers et d'eau souterraine du Jurassique moyen (Dogger) et du Trias supérieur (Keuper et Rhétien). Les études effectuées montrent que seules les espèces Cl, Br, 2H et 18O sont actuellement conservées dans les trois aquifères étudiés bien que l'oxygène-18 ait connu dans le passé un enrichissement dans l'une des eaux originelles sous l'effet probable de la température. Ces espèces sont donc des traceurs d'origine et peuvent aider à reconstruire l'évolution de ces eaux. Les isotopes stables révèlent que toutes les eaux étudiées sont le résultat du mélange d'eaux d'origine météorique plus ou moins enrichies en isotopes lourds alors que les rapports Cl/Br montrent une salinité acquise par dissolution d'évaporites marines contenant des inclusions de solutions-mères du sel. Ce résultat implique nécessairement l'existence de transferts verticaux entre les aquifères du Trias et celui du Dogger. Les rapports isotopiques du chlore des eaux du Dogger sont dans la moyenne de ceux du Trias et prouvent que ces transferts se sont effectués sans fractionnement isotopique au travers des 450 m d'argiles qui séparent les réservoirs. Un transport advectif rapide des saumures triasiques vers l'aquifère du Dogger peut seul expliquer l'absence de fractionnement et suggère donc le transfert des fluides à la faveur de failles. Un schéma hydrologique général est ainsi proposé pour expliquer l'origine des eaux profondes du bassin de Paris. Les rapports Cl/Br couplés aux isotopes stables montrent l'origine complexe de ces solutions aqueuses qui seraient le résultat du mélange de deux saumures secondaires distinctes formées par la dissolution de sel triasique avec des eaux météoriques... (D'après résumé d'auteur)
Plan de classement
Transports solides et qualité physico-chimique des eaux [062MECEAU04] ; Géologie appliquée [064GEOAPP]
Descripteurs
BASSIN SEDIMENTAIRE ; EAU SOUTERRAINE ; AQUIFERE ; JURASSIQUE ; TRIAS ; ANALYSE CHIMIQUE ; ANALYSE ISOTOPIQUE ; CHLORE ; CYCLE HYDROLOGIQUE ; DATATION ; BROME
Description Géographique
FRANCE
Localisation
Fonds IRD [F A010013849] ; Bondy ; Montpellier (Centre IRD) ; Montpellier (Maison des Sciences de l'Eau)
Identifiant IRD
fdi:010013857
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