%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Randall, S.C. %T Le sang est plus chaud que l'eau : utilisation populaire du chaud et du froid dans la cure en médecine tamacheq %B Se soigner au Mali : une contribution des sciences sociales : douze expériences de terrain %C Paris (FRA) ; Paris %D 1993 %E Brunet-Jailly, Joseph %L fdi:37865 %G FRE %I Karthala ; ORSTOM %@ 2-86537-419-X; 2-7099-1133-7 %K ANTHROPOLOGIE DE LA SANTE ; MALADIE ; ALIMENT ; CLASSIFICATION ; SYSTEME DE REPRESENTATIONS ; CROYANCE ; MEDECINE TRADITIONNELLE ; CLASSE SOCIALE %K CHALEUR ; FROID ; CORPS %K MALI ; BURKINA FASO ; GOURMA %P 127-152 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:37865 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_03_03/37865.pdf %W Horizon (IRD) %X Des données ethnographiques sur la classification chaud-froid dans la prise en charge de la maladie au sein des familles tamacheq du Mali montrent que, même si ces termes sont très généralement connus, les concepts d'opposition et d'équilibre entre chaud et froid correspondent à une approche parmi d'autres dans le traitement de la maladie : en pratique, on y recourt rarement. Cette situation diffère donc de l'importance reconnue au chaud et au froid par les spécialistes de la médecine traditionnelle tamacheq cités dans la littérature. La logique de la classification se base sur des symptômes plutôt que sur les aliments, et elle est associée à la présence ou à l'absence de sang ou d'eau. Beaucoup de personnes peuvent se référer à cette logique symptomatique, sans être pour autant capables d'en articuler les détails. Le savoir et l'intelligence de la classification varie entre les classes sociales : les groupes plus récemment assimilés à la population des Kel tamacheq souscrivent moins à cette interprétation particulière de la maladie. (Résumé d'auteur) %S Hommes et Sociétés %B Sciences Sociales de la Santé en Afrique de l'Ouest : Colloque %8 1991/07 %$ 056SOCSAN