%0 Thesis %9 THE : Thèses %A Chazan, Suzanne %T Echanges, pouvoir, représentations : côte Ouest de Madagascar / 1 : Menabe, royaume Sakalava du Sud (ancienne préfecture de Morondava) %C Paris %D 1986 %L fdi:23764 %G FRE %I ORSTOM %K ANTHROPOLOGIE POLITIQUE ; ANTHROPOLOGIE ECONOMIQUE ; POUVOIR ; ECHANGE ; SYSTEME DE REPRESENTATIONS ; ROYAUTE ; ETAT ; NATION ; TRADITION ORALE ; PARENTE ; LIGNAGE ; CEREMONIE ; POSSESSION ; ELEVAGE ; RIZICULTURE %K ALLIANCE MATRIMONIALE ; SAKALAVA ROYAUME ; MENABE ROYAUME ; FITAMPOHA ; TROMBA %K MADAGASCAR %K MORONDAVA PREFECTURE ; BELO SUR TSIRIHIHINA ; MANANBOLO VALLEE %P 342 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:23764 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers18-08/23764.pdf %W Horizon (IRD) %X Les transformations sociales enregistrées dans la partie centrale de la côte Ouest de Madagascar (Morondava-Mahabo) et Nord (Belo-Manambolo), d'initiative étatique ou paysanne, étaient le produit d'une dialectique de la parenté-territorialité analogue au schéma originel de constitution du Ménabé-Sakalava. Les formations villageoises créées depuis la colonisation et l'indépendance témoignaient génétiquement et structurellement de la pertinence spatiale-temporelle du Menabe de Ndriandahifoutsy devenu entre 1958-1972 préfecture de Morondava. Les thèmes idéologiques du pouvoir actifs des contradictions jouées à l'occasion des cérémonies Tromba (possession), Fitampoha (dynastiques), relatifs aux mythes Misara et Vazimba, révélaient le passage de la société civile à l'état dans les formations concurrentes Sakalava et Merina. Ils avaient cette fonction symbolique d'entretenir une continuité idéologique du pouvoir social et d'état dans la géopolitique des échanges et la bipartition des rôles économiques et sociaux des Masy (devins) et fonctionnaires locaux ou nationaux. Les rapports de parenté et d'alliance institués dans la relation Ziva à propos de l'élevage et la riziculture complémentairement associés, le code secret des légitimités géré par les Masy, apparaissaient comme une sorte de radicalisation préalable aux processus de désintégration, d'individualisation observés dans les rapports étranger-notables ruraux et administration. Dans cette hypothèse, les différentiations ethniques, de caste, lignagères passées de la société rurales étaient réinterprétées, fondaient des stratégies spatiales "à géométrie variable" utiles au sens préférentiel des échanges. Et la fin du régime du président Tsiranana ouvrait une ère de mutation profonde qui voyait les marchés locaux s'ouvrir à l'économie monétaire sans pour autant s'y limiter, tandis que des signes de déstructuration des rapports de parenté étaient observés car inscrits dans les politiques économiques objet de la centralité étatique à Morondava. (Résumé d'auteur) %B Université René Descartes-Paris 5 %8 %$ 106ANTHRO1