@article{fdi:010089976, title = {{Q}uantifier le carbone organique du sol par spectroscopie infrarouge}, author = {{B}arth{\`e}s, {B}ernard and {C}ambou, {A}ur{\'e}lie and {C}hevallier, {T}iphaine}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}e carbone organique du sol ({COS}) est un pilier des services {\'e}cosyst{\'e}miques rendus par les sols. {C}ependant, quantifier le {COS}, notamment en termes de stock (kg{C}.m-2 pour une couche de sol), ou caract{\'e}riser les fractions qui le composent, pour mieux comprendre sa dynamique, sont souvent fastidieux et/ou coûteux. {C}et article propose une vue d'ensemble pr{\'e}sentant l'int{\'e}r{\^e}t de la spectroscopie infrarouge ({IR}) pour quantifier {\`a} haut d{\'e}bit et faible coût le {COS} et ses fractions. {D}e nombreux travaux montrent que la spectroscopie {IR} permet de quantifier pr{\'e}cis{\'e}ment la concentration en {COS} (g{C}.kg-1). {D}ans cette approche, un mod{\`e}le statistique est construit sur un jeu d'{\'e}chantillons d'{\'e}talonnage pour exprimer la concentration en {COS} (dos{\'e}e de mani{\`e}re conventionnelle) en fonction du spectre; puis ce mod{\`e}le est appliqu{\'e} au spectre de nouveaux {\'e}chantillons pour pr{\'e}dire leur concentration en {COS}. {E}n g{\'e}n{\'e}ral le domaine moyen {IR} ({MIR}, 2500-25000 nm) permet de meilleures pr{\'e}dictions pour les sols des r{\'e}gions temp{\'e}r{\'e}es lorsque les spectres sont acquis sur mat{\'e}riau finement broy{\'e} (< 0,2 mm), tandis que le domaine proche {IR} ({PIR}, 800-2500 nm) permet de meilleures pr{\'e}dictions pour les sols des r{\'e}gions chaudes ou lorsque les spectres sont acquis sur mat{\'e}riau plus grossi{\`e}rement pr{\'e}par{\'e} (< 2 mm) ou sur le terrain. {E}n effet, les spectres peuvent {\^e}tre acquis en conditions de laboratoire (sur sol sec < 2 ou < 0,2 mm), mais {\'e}galement sur le terrain (sur carottes, sol {\'e}miett{\'e}, etc.). {L}a spectroscopie de terrain {\'e}limine les {\'e}tapes de conditionnement, transport et pr{\'e}paration des {\'e}chantillons (sauf pour l'{\'e}talonnage), mais produit des pr{\'e}dictions moins pr{\'e}cises en g{\'e}n{\'e}ral, du fait notamment de l'humidit{\'e} variable entre {\'e}chantillons. {D}e plus, la construction d'{\'e}talonnages avec des spectres de terrain requiert jusqu'{\`a} pr{\'e}sent des campagnes sp{\'e}cifiques de pr{\'e}l{\`e}vement et d'analyse de sol; elle est donc beaucoup plus lourde qu'avec des spectres de laboratoire, car des collections d'{\'e}chantillons secs < 2 mm d{\'e}j{\`a} analys{\'e}s sont souvent accessibles, sur lesquels il suffit d'acqu{\'e}rir des spectres pour construire des {\'e}talonnages. {D}es travaux r{\'e}cents montrent que la spectroscopie {IR} permet {\'e}galement de pr{\'e}dire le stock de {COS}, sans avoir {\`a} d{\'e}terminer la densit{\'e} apparente (sauf pour les {\'e}talonnages). {L}es pr{\'e}dictions sont souvent plus pr{\'e}cises {\`a} partir de spectres de sol sec < 2 mm qu'{\`a} partir de spectres de terrain, sauf quand la teneur en {\'e}l{\'e}ments grossiers (> 2 mm) est {\'e}lev{\'e}e et varie entre {\'e}chantillons. {E}nfin, la distribution du {COS} entre ses diff{\'e}rentes fractions, par exemple granulom{\'e}triques, peut {\^e}tre pr{\'e}dite {\`a} partir du spectre {IR} du sol total. {L}a spectroscopie {IR} permet ainsi de faciliter la caract{\'e}risation du {COS}, et de valoriser les analyses conventionnelles r{\'e}alis{\'e}es sur certains {\'e}chantillons en les utilisant pour des pr{\'e}dictions sur d'autres {\'e}chantillons.}, keywords = {}, booktitle = {}, journal = {{E}tude et {G}estion des {S}ols}, volume = {30}, numero = {}, pages = {287--305}, ISSN = {1252-6851}, year = {2023}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010089976}, }