@techreport{fdi:010087292, title = {{C}rises et migrations : effets de rh{\'e}torique autour d'un enjeu politique}, author = {{P}{\'e}rouse de {M}ontclos, {M}arc-{A}ntoine}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}e mot « crise » est tr{\`e}s galvaud{\'e} et a parfois fini par ne plus rien dire. {A}ussi convient-il de s'interroger sur la pertinence analytique d'une notion qui est cens{\'e}e nous {\'e}clairer sur la production de certains types de migrations, notamment forc{\'e}es. {L}e mot « crise » se d{\'e}cline en l'occurrence suivant plusieurs registres de dramati-sation qui vont de l'inflation des chiffres {\`a} la criminalisation des conflits en passant par la politisation des catastrophes naturelles. À y regarder de plus pr{\`e}s, il s'av{\`e}re que ce ph{\'e}nom{\`e}ne tient {\`a} trois principales raisons : sur le plan m{\'e}thodologique, d'abord, le probl{\`e}me de la mesure de l'intensit{\'e} des crises ; sur le plan analytique, ensuite, la grande confusion qui r{\'e}sulte de la perte des rep{\`e}res du monde bipolaire de la guerre froide ; sur le plan de la communication, enfin, une tendance r{\'e}currente {\`a} l'instrumentalisation des chiffres dans le cadre d'une {\'e}conomie politique qui conditionne en grande partie le mode de fonctionnement des syst{\`e}mes d'alerte. {E}n conclusion, il appara{\^i}t n{\'e}cessaire de pr{\'e}ciser une notion qui peut brouiller autant qu'{\'e}clairer l'{\'e}tude des migrations.}, keywords = {{MONDE}}, address = {{P}aris}, publisher = {{CEPED}}, series = {{W}orking {P}apers du {CEPED}}, pages = {16 multigr.}, year = {2012}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010087292}, }