@techreport{fdi:010082865, title = {{S}ynth{\`e}se des {\'e}tudes sur les dynamiques de distribution des baleines {\`a} bosse dans le sud de la {N}ouvelle-{C}al{\'e}donie : rapport r{\'e}alis{\'e} pour le {C}omit{\'e} {C}onsultatif {C}outumier {E}nvironnemental}, author = {{D}erville, {S}ol{\`e}ne and {G}arrigue, {C}laire}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}'{\'e}tude a port{\'e} sur les observations de baleines {\`a} bosse r{\'e}alis{\'e}es dans le {G}rand {L}agon {S}ud durant les missions de recherche conduites par {O}p{\'e}ration {C}{\'e}tac{\'e}s en hiver austral de 1995 {\`a} 2015. {C}e jeu de donn{\'e}es exceptionnel de par son {\'e}tendue temporelle et sa robustesse a permis d'investiguer les facteurs susceptibles d'affecter la distribution de ces c{\'e}tac{\'e}s migrateurs durant leur p{\'e}riode de reproduction. {E}n particulier, l'effet de l'environnement et des interactions sociales sur la distribution des baleines a {\'e}t{\'e} {\'e}valu{\'e}e {\`a} plusieurs {\'e}chelles temporelles. {A}u cours de la p{\'e}riode d'{\'e}tude, l'effort de recherche repr{\'e}sente 716 jours pass{\'e}s en mer, et 769 {\`a} terre depuis le {C}ap {N}'{D}oua, avec un total de 641 jours au cours desquels les deux m{\'e}thodes d'{\'e}chantillonnage ont {\'e}t{\'e} conduites en simultan{\'e}e. {P}lus de 1300 groupes de baleines ont {\'e}t{\'e} {\'e}tudi{\'e}s par l'{\'e}quipe en mer. À ceux-ci s'ajoutent plus de 900 groupes observ{\'e}s uniquement par l'{\'e}quipe {\`a} terre ce qui d{\'e}montre l'int{\'e}r{\^e}t de combiner ces deux m{\'e}thodes d'{\'e}tude afin de maximiser le taux de d{\'e}tection sur l'ensemble de la zone d'{\'e}tude. {L}a distribution annuelle des baleines {\`a} bosse dans le {G}rand {L}agon {S}ud est rest{\'e}e relativement constante sur l'ensemble de la p{\'e}riode d'{\'e}tude. {L}e coeur de la distribution se situe entre l'{\^i}lot {U}go, le r{\'e}cif de {G}u{\'e} et l'ile {O}uen. {L}e pic de fr{\'e}quentation calcul{\'e} {\`a} partir des observations faites depuis la terre, se situe entre le 15 août et le 1er septembre sur l'ensemble du jeu de donn{\'e}es. {N}{\'e}anmoins, ce pic varie d'une ann{\'e}e {\`a} l'autre, sans lien avec les fluctuations environnementales de grande amplitude tel que le ph{\'e}nom{\`e}ne {ENSO}. {I}l est difficile d'{\'e}tablir la date du pic {\`a} l'{\'e}chelle annuelle, tant les fluctuations journali{\`e}res de la fr{\'e}quentation sont importantes. {L}a fr{\'e}quentation du {G}rand {L}agon {S}ud par les baleines {\`a} bosse varie fortement {\`a} l'{\'e}chelle de quelques jours, et ce en partie en r{\'e}ponse aux fluctuations des conditions environnementales locales. {E}n particulier, le vent (et plus pr{\'e}cis{\'e}ment les changements de r{\'e}gime entre vent d'ouest et aliz{\'e}s) affecte la fr{\'e}quentation de la zone d'observation du {C}ap {N}'{D}oua. {L}e taux de rencontre est plus {\'e}lev{\'e} par aliz{\'e}s que par vent d'ouest. {L}'effet de la temp{\'e}rature de surface de l'eau est lui beaucoup plus limit{\'e} : les baleines favorisent les eaux de 22,5 - 23°{C} dans une moindre mesure. {L}es baleines {\`a} bosse utilisent pr{\'e}f{\'e}rentiellement les eaux d'environ 80m de profondeur, proches de la c{\^o}te mais ouvertes {\`a} la circulation oc{\'e}anique. {M}algr{\'e} des changements de temp{\'e}rature de surface relativement importants d'une ann{\'e}e {\`a} l'autre (+2°{C} en moyenne en 2010 compar{\'e} {\`a} 2006), cette pr{\'e}f{\'e}rence d'habitat reste inchang{\'e}e, sugg{\'e}rant une forte plasticit{\'e} face aux fluctuations de temp{\'e}rature locales li{\'e}es au ph{\'e}nom{\`e}ne {ENSO}. {L}es interactions sociales ont un effet sur la distribution des baleines {\`a} bosse {\`a} l'{\'e}chelle du {G}rand {L}agon {S}ud. {L}es femelles accompagn{\'e}es d'un baleineau ont tendance {\`a} {\'e}viter le contact rapproch{\'e} avec d'autres individus, quel que soit le type de groupe social concern{\'e}. {P}ar cons{\'e}quent, les femelles avec baleineau fr{\'e}quentent davantage les zones peu profondes et proches de la c{\^o}te, la baie de {P}rony et les abords du {C}ap {N}'{D}oua en particulier, alors que les autres individus se rencontrent un peu plus au large. {C}e comportement de s{\'e}gr{\'e}gation sociale a donc pour cons{\'e}quence un risque accru de collisions chez les femelles suit{\'e}es qui occupent pr{\'e}f{\'e}rentiellement les zones c{\^o}ti{\`e}res o{\`u} le trafic maritime est le plus important. {L}'augmentation du trafic maritime dans la zone ne semble pas avoir provoqu{\'e} de d{\'e}placements des femelles avec baleineau jusqu'{\`a} pr{\'e}sent, ce qui implique une augmentation du risque de collisions dans les ann{\'e}es {\`a} venir si la population de baleines {\`a} bosse continue {\`a} s'accro{\^i}tre et que les femelles avec baleineau continuent {\`a} utiliser pr{\'e}f{\'e}rentiellement la zone c{\^o}ti{\`e}re du {G}rand {L}agon {S}ud.}, keywords = {{MAMMIFERE} {MARIN} ; {HABITAT} ; {ECHANTILLONNAGE} ; {TRAITEMENT} {DE} {DONNEES} ; {DISTRIBUTION} {SPATIALE} ; {VARIATION} {TEMPORELLE} ; {CLIMAT} ; {COMPORTEMENT} {SOCIAL} ; {FACTEUR} {ANTHROPIQUE} ; {BALEINE} {A} {BOSSE} ; {NOUVELLE} {CALEDONIE}}, address = {{N}oum{\'e}a}, publisher = {{IRD}}, series = {}, pages = {67 multigr.}, year = {2017}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010082865}, }