@article{fdi:010078451, title = {{L}'{\'e}volution des sciences du sol face {\`a} l'{\'e}mergence de la notion de service {\'e}cosyst{\'e}mique : r{\'e}sultats d'une {\'e}tude lexicom{\'e}trique}, author = {{H}ellec, {F}. and {B}rives, {H}. and {B}lanchart, {E}ric and {D}everre, {C}. and {G}arnier, {P}. and {P}ayet, {V}. and {P}eign{\'e}, {J}. and {R}ecous, {S}. and {D}e {T}ourdonnet, {S}. and {V}ian, {J}.{F}.}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{D}epuis la publication du rapport du {M}illenium {E}cosystem {A}ssessment (2005), on observe une utilisation croissante de la notion de service {\'e}cosyst{\'e}mique ({SE}) par les chercheurs des sciences de la nature. {O}r cette notion, qui est g{\'e}n{\'e}ralement associ{\'e}e {\`a} une {\'e}valuation {\'e}conomique des services rendus {\`a} la nature par l'homme, renouvelle les relations entre science et politique. {E}lle r{\'e}interroge la nature des connaissances scientifiques, celles-ci devant contribuer plus directement {\`a} la d{\'e}finition des politiques de protection de l'environnement. {D}ans cet article, nous nous sommes plus particuli{\`e}rement int{\'e}ress{\'e}s aux sols agricoles, pour {\'e}tudier en quoi l'approche par service {\'e}cosyst{\'e}mique conduit {\`a} modifier la production scientifique sur cet objet. {P}our ce faire, nous avons r{\'e}alis{\'e} une {\'e}tude bibliographique approfondie {\`a} l'aide du logiciel de lexicom{\'e}trie {I}ramuteq. {N}ous avons analys{\'e} plusieurs corpus d'articles scientifiques de sciences du sol publi{\'e}s entre 1992 et 2012 et s{\'e}lectionn{\'e}s sous la base de donn{\'e}es {W}eb of {S}cience, puis nous avons compar{\'e} les r{\'e}sultats de ces analyses. {N}ous avons ainsi mis en {\'e}vidence une {\'e}volution forte des th{\'e}matiques et des relations entre disciplines au sein des sciences du sol depuis les ann{\'e}es 1990, avec principalement une mont{\'e}e des approches {\'e}cologiques dans l'{\'e}tude des sols agricoles. {N}ous avons {\'e}galement montr{\'e} que les articles qui font r{\'e}f{\'e}rence {\`a} la notion de {SE} pr{\'e}sentent des sp{\'e}cificit{\'e}s (i) la mod{\'e}lisation n'appara{\^i}t pas comme une m{\'e}thode centrale d'{\'e}tude (ii) les pratiques agricoles sont appr{\'e}hend{\'e}es sous l'angle de la pr{\'e}servation des sols plut{\^o}t que de leur exploitation {\`a} des fins de production (iii) les approches biologiques et {\'e}cologiques sont diversifi{\'e}es et centr{\'e}es davantage sur les communaut{\'e}s et les activit{\'e}s des organismes vivants. {P}ar ailleurs, dans la litt{\'e}rature scientifique analys{\'e}e, l'{\'e}tude de processus {\'e}cologiques et biog{\'e}ochimiques donn{\'e}s qui prennent place dans les sols agricoles est privil{\'e}gi{\'e}e mais elle n'est pas reli{\'e}e de mani{\`e}re pr{\'e}cise aux services qu'ils sont susceptibles de fournir. {P}ar cons{\'e}quent, pour l'heure, l'utilisation par les chercheurs en sciences du sol de la notion de {SE} n'entra{\^i}ne pas de changements majeurs concernant la nature des connaissances qu'ils produisent sur les sols utilis{\'e}s par l'agriculture.}, keywords = {}, booktitle = {}, journal = {{E}tude et {G}estion des {S}ols}, volume = {22}, numero = {1}, pages = {101--115}, ISSN = {1252-6851}, year = {2015}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010078451}, }