@article{fdi:010076409, title = {{A}ux fronti{\`e}res de l'{A}utre : territoire et appartenance en question}, author = {{H}offmann, {O}dile and {S}chlemmer, {G}r{\'e}goire}, editor = {{H}offmann, {O}dile and {S}chlemmer, {G}r{\'e}goire}, language = {{FRE}}, abstract = {{C}e num{\'e}ro des {C}ahiers de l'{U}rmis est le fruit d’une r{\'e}flexion collective sur l'articulation entre territoire et appartenance. {A}u sens {\'e}thologique du terme, on peut d{\'e}finir le territoire comme une zone marqu{\'e}e et d{\'e}fendue ; c’est un espace appropri{\'e} pour la survie et la reproduction. {L}es sciences sociales le con{\c{c}}oivent de plus comme un espace construit par de multiples formes de contr{\^o}le et d’appropriation : {\'e}conomique (c’est le lieu de production des ressources), juridique et politique (c’est le lieu de d{\'e}ploiement de la souverainet{\'e}), sans oublier l’investissement cognitif et affectif que les soci{\'e}t{\'e}s et les individus y projettent. {T}ant pour les morts qui y sont enterr{\'e}s, les constructions qui y ont {\'e}t{\'e} bâties que pour les r{\'e}cits qui y localisent les {\'e}v{\'e}nements pass{\'e}s, le territoire est souvent une zone de r{\'e}f{\'e}rence, un espace d’enracinement, un lieu de m{\'e}moire. {I}l forme ainsi une ressource pr{\'e}cieuse, aux dimensions multiples, qui est fa{\c{c}}onn{\'e}e par les humains qui y laissent une empreinte {\'e}cologique r{\'e}elle, mais aussi id{\'e}elle pour certaines populations pour qui, par exemple, la terre, c’est de la chair d’anc{\^e}tres. {L}e territoire les fa{\c{c}}onne en retour quand les caract{\'e}ristiques botanique, climatique, g{\'e}ologique, etc. de l’espace orientent les connaissances et les pratiques {\'e}labor{\'e}es pour subvenir {\`a} l’alimentation, {\`a} l’habitat et {\`a} l’ensemble du mode de vie. {C}e lien consubstantiel caract{\'e}rise l’autochtonie au sens propre : le fait de "na{\^i}tre de la terre" et de devoir lutter pour la ma{\^i}trise d’un territoire. {I}l est souvent au coeur des revendications collectives et participe de ce fait aux discours politiques contemporains. {L}a r{\'e}flexion sur l'articulation entre territoire et appartenance a {\'e}t{\'e} men{\'e}e dans le cadre de l’{U}rmis, en tant qu’axe de recherche constitu{\'e} durant 4 ans sous l’intitul{\'e} {M}obilit{\'e}, m{\'e}moire et rapport au territoire, dans lequel plus d’une dizaine de personnes, chercheurs et enseignants de plusieurs disciplines et travaillant sur diff{\'e}rentes parties du monde, ont {\'e}chang{\'e} autour de cette th{\'e}matique lors de plusieurs journ{\'e}es d’{\'e}tude. {L}es articles de ce num{\'e}ro ont {\'e}t{\'e} produites dans le cadre de cette r{\'e}flexion.}, keywords = {{ANTHROPOLOGIE} {SOCIALE} ; {HISTOIRE} {DU} {PEUPLEMENT} ; {AUTOCHTONE} ; {TERRITOIRE} ; {HISTOIRE} {COLONIALE} ; {MIGRATION} ; {MINORITE} {ETHNIQUE} ; {SOCIETE} {PLURICULTURELLE} ; {GUYANE} {FRANCAISE} ; {LAOS} ; {BELIZE} ; {OUGANDA} ; {OCEAN} {INDIEN} {ILES} ; {COMORES} ; {ZANZIBAR}}, booktitle = {}, journal = {{C}ahiers de l'{U}rmis}, volume = {18}, numero = {}, pages = {111 [en ligne]}, ISSN = {1287-471{X}}, year = {2019}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010076409}, }