%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture répertoriées par l'AERES %A Inghels, M. %A Coffie, P.A. %A Larmarange, Joseph %T Recours aux soins de santé globale et de santé sexuelle et reproductive, chez les étudiants de l'université Houphouët-Boigny, Abidjan, Côte d'Ivoire %D 2017 %L fdi:010070598 %G FRE %J Revue d'Epidémiologie et de Santé Publique %@ 0398-7620 %K SANTE PUBLIQUE ; JEUNESSE ; ETUDIANT ; COMPORTEMENT SEXUEL ; CONTRACEPTION ; SOCIETE URBAINE ; CENTRE DE SANTE ; ENQUETE STATISTIQUE %K SANTE DE LA REPRODUCTION ; ACCES AUX SOINS %K COTE D'IVOIRE ; ABIDJAN %M ISI:00041291150000005 %N 5 %P 369-379 %R 10.1016/j.respe.2017.04.059 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010070598 %> https://www.documentation.ird.fr/intranet/publi/depot/2017-10-24/010070598.pdf %V 65 %W Horizon (IRD) %X Position du problème : En Côte d'Ivoire, peu de documents renseignent sur les besoins en santé et les barrières d'accès aux soins chez les jeunes. Cette étude cherchait à mesurer et à décrire l'offre de soins, les besoins et les freins au recours aux soins, en particulier en santé sexuelle et reproductive, et l'acceptabilité d'une visite médicale à la rentrée universitaire, chez les étudiants de l'université Houphouët-Boigny, à Abidjan. Méthodes : L'étude était une enquête transversale représentative des étudiants de 2e année sélectionnés par un sondage aléatoire équiprobable à deux degrés. Résultats : Au total, 543 étudiants (322 hommes et 221 femmes) ont été interrogés (98,4 % de participation). Parmi les étudiantes ayant déjà eu des relations sexuelles, 38,4 % (IC95 % [30,5 %-47,0 %]) avaient des besoins non satisfaits en matière de contraception et 31,2 % (IC95 % [23,7 %-40,0 %] avaient déjà vécu une grossesse non désirée. La peur d'effets indésirables sur la fertilité était le principal motif de non utilisation des méthodes contraceptives hormonales qui étaient les méthodes contraceptives les plus désirées chez les étudiants. Les principaux problèmes de santé déclarés par les étudiants étaient le paludisme (54,3 %), les infections respiratoires (44,6 %), les problèmes de constipation (28,0 %) et les troubles psychologiques (25,9 %). La principale barrière d'accès au centre de santé de l'université était la perception du coût élevé de ses services malgré leur gratuité, ce qui traduit des problèmes de visibilité sur cette offre et ses prestations. La majorité des étudiants étaient favorables à l'instauration d'une visite médicale lors de l'entrée à l'université. Conclusion : L'instauration d'une visite médicale permettrait d'améliorer la visibilité de l'offre du centre de santé universitaire et pourrait proposer les services suivants pour compléter au mieux l'offre de santé universitaire actuelle : i) dépistage du VIH, des chlamydiae et de la gonorrhée ; ii) dépistage et vaccination du virus hépatique B ; iii) mise à disposition d'information concernant les méthodes contraceptives ; iv) présentation de l'offre de santé sur l'université. L'aménagement d'espaces où les étudiants puissent avoir accès à une information sur certaines thématiques de santé (sexualité, nutrition, dépression) pourrait aussi compléter l'offre de santé universitaire. %$ 056POLSAN ; 108DEMOG2