%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture répertoriées par l'AERES %A Bredeloup, Sylvie %T Etudiants arabophones de retour à Ouagadougou cherchent désespérément reconnaissance %B Routes migratoires africaines et dynamiques religieuses %D 2014 %E Bava, Sophie %E Boissevain, K. %L fdi:010063740 %G FRE %J L'Année du Maghreb %@ 1952-8108 %K BURKINA FASO ; OUAGADOUGOU %N 11 %P 57-78 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010063740 %> https://www.documentation.ird.fr/intranet/publi/depot/2015-03-31/010063740.pdf %W Horizon (IRD) %X Les diplômés de l'enseignement arabe modernisé, formés dans les universités du monde arabo-islamique, peinent à retrouver place dans la société burkinabè. A partir d'enquêtes réalisées auprès d'étudiants rentrés à Ouagadougou après plusieurs années passées dans les universités islamiques (d'Égypte, d'Algérie, d'Arabie Saoudite et de Libye), il s'agit d'appréhender leurs carrières professionnelles au prisme de leurs cursus universitaires, tenant compte des contextes historique et politique dans lesquelles elles se sont déployées mais aussi des motivations existentielles de ces diplômés. L'injonction parentale et l'attribution d'une bourse ont le plus souvent déterminé le choix du lieu des études et les disciplines étudiées, conditionnant en partie leur trajectoire professionnelle. Pour la majorité, l'apprentissage a été long et chaotique et, une fois de retour au pays, les débouchés rarement en adéquation avec la formation reçue. Leur réinsertion dans la société burkinabè est problématique. Ils ne maîtrisent pas toujours très bien le français, langue officielle et sont bien souvent exclus du marché du travail. Ils ne sont pas parvenus à faire pression sur leur gouvernement pour la reconnaissance de leurs diplômes. Ils souffrent d'un déni de reconnaissance qui n'a pas pris la forme d'une contestation ouverte. %$ 108 ; 106 ; 112