%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Campagne, G. %A Garba, A. %A Barkiré, H. %A Vera, C. %A Sidiki, A. %A Chippaux, Jean-Philippe %T Suivi échographique prolongé d'enfants infestés par Schistosoma haematobium après traitement par praziquantel %D 2001 %L fdi:010027838 %G FRE %J Tropical Medicine and International Health %@ 1360-2276 %K SCHISTOSOMIASE ; MORBIDITE ; PREVALENCE ; INFESTATION ; METHODE DE LUTTE ; TRAITEMENT MEDICAL ; ENFANT D'AGE SCOLAIRE ; ENQUETE %K PRAZIQUANTEL ; SUIVI ECHOGRAPHIQUE ; SCHISTOSOMIASE URINAIRE ; REINFESTATION ; CHIMIOTHERAPIE DE MASSE ; SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE %K NIGER ; NIAMEY %N 1 %P 24-30 %R 10.1046/j.1365-3156.2001.00660.x %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010027838 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/2024-07/010027838.pdf %V 6 %W Horizon (IRD) %X Au cours d'un programme de lutte contre la bilharziose urinaire au Niger ayant pour objectif la réduction de la morbidité, nous avons conduit une enquête afin d'évaluer la régression des lésions après traitement par praziquantel, de décrire la vitesse de réinfestation et de déterminer la périodicité de la chimiothérapie de masse. 114 enfants scolarisés âgés de 7 à 15 ans, vivant en zone hyperendémique, ont subi 10 examens périodiques au cours des 34 mois suivant un bilan initial et la prise de 40 mg/kg de praziquantel. Tous les enfants ont été traités indépendamment de leur statut parasitologique. Les examens pratiqués étaient: recherche d'oeufs de S. haematobium et d'hématurie dans les urines, notation de l'aspect des urines, examen échographique du tractus urinaire. Le nombre de perdus de vue a été limité. La prévalence d'infestation initiale était de 75,4%. La réinfestation a été apparente à partir du 5è mois et était de 47,1%à la fin de l'enquête. Les anomalies vésicales ont très rapidement mais incomplètement régressé, probablement à cause de la réinfestation (prévalence initiale de 89,5%). Leur prévalence a augmentéà partir du 8è mois (72,4% au 34è mois). Les dilatations du tractus urinaire supérieur ont régressé plus lentement mais constamment jusqu'en fin de suivi (prévalence initiale de 43%; 4,6% au 34è mois). Trois ans après le traitement, malgré la réinfestation, le niveau de morbidité général (prévalence et sévérité des lésions) étaient largement inférieur à celui observé initialement dans notre cohorte. Ceci plaide en faveur d'une périodicité longue de la chimiothérapie de masse dans le contexte épidémiologique de cette enquête. %$ 052SCHIST03