%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Calatayud, Paul-André %A Rouland, C. %A Le Rü, Bruno %T Influence de la linamarine dans la relation manioc-cochenille %D 1997 %L fdi:010027261 %G FRE %J Acta Botanica Gallica %@ 1253-8078 %K MANIOC ; INSECTE NUISIBLE ; RELATION HOTE PARASITE ; MECANISME DE DEFENSE ; GLUCOSIDE CYANOGENETIQUE ; RESISTANCE ; ENZYME LYTIQUE %K LINAMARINE %K CONGO %N 4 %P 427-432 %R 10.1080/12538078.1997.10515782 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010027261 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers20-05/010027261.pdf %V 144 %W Horizon (IRD) %X Le manioc Manihot esculenta Crantz (Euphobiaceae) se caractérise par la présence de composés cyanés dans les feuilles, les tiges et les tubercules. Dans les tissus de la plante, le groupement-CN est lié avec le D-glucose sous forme de glucosides cyanogéniques, principalement la linamarine. Au Congo, la cochenille du manioc Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero (Homoptera: Pseudococcidae) constitue l'un des principaux ravageurs du manioc. Cet insecte est étroitement inféodé au genre Manihot. Cette oligophagie de P. manihoti vis-à-vis du manioc suppose une adaptation de la cochenille aux composés secondaires de sa plante hôte, et notamment à la linamarine. Une telle spécialisation suggère un équipement enzymatique adapté. En effet, nos résultats montrent que cet insecte possède une linamarase (participant à l'hydrolyse de la linamarine) à caractère endogène et inductible. Comme d'autres insectes, la cochenille du manioc possède un équipement enzymatique capable d'hydrolyser la linamarine. L'utilisation des produits d'hydrolyse chez cet insecte est discutée %$ 076RAVPLA05