%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Binet, Denis %A Gobert, Bertrand %A Maloueki, L. %T El Nino-like warm events in the Eastern Atlantic (6°N, 20°S) and fish availability from Congo to Angola (1964-1999) %D 2001 %L fdi:010025345 %G FRE %J Aquatic Living Resources %@ 0990-7440 %K SARDINELLE ; CHINCHARD ; DISTRIBUTION SPATIALE ; PECHE COTIERE ; EL NINO ; TEMPERATURE ; DYNAMIQUE DE L'EAU ; VARIATION INTERANNUELLE %K AFRIQUE DE L'OUEST ; CONGO ; ANGOLA %K ATLANTIQUE TROPICAL %P 99-113 %R 10.1016/S0990-7440(01)01105-6 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010025345 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_57-58/010025345.pdf %V 14 %W Horizon (IRD) %X Les changements à long terme des captures respectives des deux espèces de sardinelles en Afrique équatoriale vont à l'encontre de ce que l'on peut attendre de leurs préférences thermiques. #Sardinella maderensis$ vit dans les eaux chaudes et peu salées tandis que #S. aurita$ est inféodée aux eaux froides des upwellings. Cependant, au Congo, #S. maderensis$ domine les captures de 1964 à 1983, période où les températures sont moyennes ou froides et #S. aurita$ devient plus importante à partir de 1984, alors que le réchauffement est prononcé. Les déplacements de masses d'eaux consécutifs aux épisodes de type "Nino atlantique" pourraient expliquer ce paradoxe. Ces événements chauds sont liés à une intensification des contre courants équatoriaux. Lorsque le renforcement des courants vers l'est se produit au sud de l'équateur (Nino benguéléen) il entraîne une intrusion d'eau chaude devant l'Angola, qui rejette #Sardinella aurita$ vers le nord. Bloquée à la côte par l'afflux d'eaux chaudes subsuperficielles et la déviation du panache du fleuve Congo, #S. aurita$ devient alors plus vulnérable. C'est la situation la plus fréquente lors d'événements chauds. Cependant, lorsque l'anomalie concerne le contre courant nord équatorial et le courant de Guinée (Nino guinéen), nous faisons l'hypothèse que cet afflux d'eau dans la Baie de Biafra entraîne un écoulement vers le sud des eaux guinéennes, le long de la côte gabonaise. Cette langue d'eaux chaudes et dessalées, homologue du courant péruvien El Nino, entraînerait #Sardinella maderensis$ vers les pêcheries du Congo, mais rejettant #Sardinella aurita$ au large en la rendant moins accessible. Cette situation se serait notamment produite en 1987-1988 où diverses espèces liées aux eaux saumâtres (ethmaloses, #Pseudotolithus$, soles, silures, requins et langoustes) sont pêchées en grand nombre... (D'après résumé d'auteur) %$ 036MILMAR ; 032DYNEAU ; 040PECHE02