%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Basco, Leonardo %A Ringwald, Pascal %T Chimiorésistance du paludisme : problèmes de la définition et de l'approche technique %D 2000 %L fdi:010022250 %G FRE %J Santé : Cahiers d'Etudes et de Recherches Francophones %@ 1157-5999 %K PALUDISME ; PARASITE ; EPIDEMIOLOGIE ; MEDICAMENT ; SENSIBILITE RESISTANCE ; METHODE D'ANALYSE ; CULTURE IN VITRO ; TECHNIQUE PCR ; DOSAGE ; CHROMATOGRAPHIE EN PHASE LIQUIDE ; ETUDE COMPARATIVE %K CHIMIORESISTANCE ; PROTOCOLE D'EVALUATION ; SULFADOXINE ; PYRIMETHAMINE ; TEST IN VIVO %N 1 %P 47-50 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010022250 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_55-56/010022250.pdf %V 10 %W Horizon (IRD) %X En 1973, l'Organisation mondiale de la santé a défini la chimiorésistance des parasites du paludisme comme "l'aptitude d'une souche de parasites du paludisme à survivre ou à se reproduire malgré l'administration et l'absorption d'un médicament employé à des doses égales ou supérieures aux doses ordinairement recommandées mais comprises dans les limites de tolérance du sujet". Les avancées techniques acquises dans divers domaines de la biologie humaine et parasitaire ont révélé l'insuffisance de cette définition, fondée exclusiveemnt sur l'observation clinique et l'examen parasitologique. Aujourd'hui, quatre approches méthodologiques sont couramment utilisées afin d'analyser le phénomène de la chimiorésistance du paludisme. Tout d'abord, bien que le test in vivo ne soit pas standardisé, il représentait jusqu'en 1996 la méthode de base pour déceler la résistance. Le test in vivo est relativement facile à mettre en oeuvre sur le terrain et permet de suivre les malades et de recueillir des données cliniques. Cependant, un echec thérapeutique n'est pas nécessairement dû à la chimiorésistance, étant donné que des problèmes pharmacocinétiques, la réinfection ou la multi-infection peuvent être à l'origine de l'échec clinique. De même, la sensibilité des parasites au médicament ainsi que l'automédication et la réponse immunitaire acquise peuvent conduire à une réponse clinique adéquate. La deuxième méthode, le test in vitro, contourne certains de ces inconvénients mais sa mise en oeuvre nécessite une formation spécialisée des personnels, des réactifs stériles et des équipements lourds, peu compatibles avec son application généralisée sur le terrain. Les parasites des malades ayant pratiqué l'automédication ne sont pas utilisables. (Résumé d'auteur) %$ 052ANOPAL04