%0 Unpublished Work %9 AP : Autres productions %A Gueye, Ousmane %T Vie socio-économique et développement agricole dans le Département de Vélingara : la crise du paysannat : rapport de stage %C Dakar (SEN) ; Dakar %D 1999 %L fdi:010020545 %G FRE %I IRD ; UCAD %K SOCIETE RURALE ; ECONOMIE RURALE ; PAYSANNERIE ; STRUCTURE SOCIALE ; POUVOIR LOCAL ; ORGANISATION DE L'ESPACE ; FONCIER RURAL ; DYNAMIQUE DE POPULATION ; MENAGE ; HABITAT RURAL ; DEVELOPPEMENT RURAL ; SYSTEME DE PRODUCTION ; ELEVAGE ; PATURAGE ; AGROPASTORALISME ; ECONOMIE PASTORALE ; PRODUCTION AGRICOLE ; INTRANT AGRICOLE ; RENDEMENT ; INNOVATION ; CEREALE ; MAIS ; SORGHO ; CALENDRIER AGRICOLE ; MAIN D'OEUVRE ; CRISE AGRICOLE %K TRAVAIL AGRICOLE %K TAMBACOUNDA %K VELINGARA DEPARTEMENT ; FOULADOU %P 87 multigr. %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010020545 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/2021-06/010020545.pdf %W Horizon (IRD) %X Le Département de Vélingara à majorité peul est une zone essentiellement agro-pastorale. L'installation des hommes s'est faite de manière progressive sur une très longue période ainsi des terroirs anciens et des terroirs encore récents. Les pasteurs autochtones sont devenus au cours des années de grands agriculteurs tout en conservant leur activité traditionnelle, l'élevage. Cet agro-pastoralisme avec ses implications modernes (cultures commerciales, outils et produits modernes) ont modifié, le système économique traditionnel, perturbé les pouvoirs, les formes et les types de valeurs, le style de vie et les rapports de force aussi bien sur le plan économique, social que culturel. Aujourd'hui, l'agriculture, principale ressource vivrière et financière traverse une crise profonde mettant mal à l'aise aussi bien l'encadrement que le paysan. Elle a atteint le seuil des emblavures avec moins d'un hectare par actif agricole difficilement pris en charge par les producteurs. Les sarclages (30 à 35% du temps de travail de l'exploitation) constituent un des principaux freins. La houe sine (12% uniquement des temps de sarclages) ne parvient pas à les réduire de manière très sensible. L'augmentation rapide des superficies s'estompe petit à petit avec l'arrêt de l'arrivée massive des sourga (qui participent jusqu'à 22% du temps de travail de l'exploitation). Les exploitations manquent de bras alors que le coton et le maïs restent très exigeants sollicitant respectivement en moyenne 550 à 600 heures et 420 heures de travail effectif. Quand on y ajoute le parasitisme difficilement maîtrisable en plus de la cherté des produits phytosanitaires, des intrants d'une manière générale, ainsi que la dimunution des prix au producteur de certaines matières premières, dont l'arachide, le paysan se trouve dans une situation difficilement surmontable... (D'après résumé d'auteur) %$ 098RURAL2 ; 098AGRIC