%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Faye, O. %A Fontenille, Didier %A Thonnon, J. %A Gonzalez, Jean-Paul %A Cornet, Jean-Paul %A Camicas, Jean-Louis %T Transmission expérimentale du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo par la tique Rhipicephalus evertsi evertsi (Acarina : Ixodidae) %D 1999 %L fdi:010018739 %G FRE %J Bulletin de la Société de Pathologie Exotique %@ 0037-9085 %K FIEVRE HEMORRAGIQUE ; EPIDEMIOLOGIE ; VECTEUR ; TRANSMISSION ; CYCLE DE REPRODUCTION ; ETUDE EXPERIMENTALE %K SENEGAL %N 3 %P 143-147 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010018739 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_49-50/010018739.pdf %V 92 %W Horizon (IRD) %X Le pouvoir vecteur de la tique #Rhipicephalus evertsi evertsi$ pour le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) a été analysé expérimentalement. Le cycle de reproduction au laboratoire a été étudié. #Rh. e. evertsi$ a été infectée par inoculation intra-coelomique (transtégumentaire et intra-anale) à la stase imagninale et par repas sanguin infectant sur une chèvre virémique aux stases imaginale et nymphale. La capacité d'infection des tiques, les passages transovarien et transtasial du virus CCHF ont été suivies par réisolement du virus sur souriceaux nouveau-nés, par détection du virus et des anticorps antiviraux par ELISA et immunofluorescence indirecte. Après inoculations intra-coelomiques, les imagos ont présenté des titres viraux de 0,67 à 2,9 log DL50/0,02 ml et ont transmis le virus à leurs hôtes vertébrés pendant le repas sanguin. Après le repas infectieux qui dure de 8 à 10 jours, des taux d'infection de 36% et 100% ont été observés respectivement chez les mâles et les femelles. Deux foix sur sept, une transmission transovarienne a été observée et le virus réisole à partir des larves de première génération. Toutefois le virus n'a pas été détecté chez les nymphes issues des larves. Soixante et onze pour cent des nymphes gorgées sur chèvre virémique sont retrouvées infectées par le virus. Après métamorphose, 22% des mâles et 42% des femelles sont infectés avec un titre viral faible. Du point de vue épidémiologique, ces résultats montrent que #Rh. e. evertsi$ est un vecteur apparemment peu efficace du virus CCHF, mais son rôle en période épizootique ne doit pas être sous-estimé. (Résumé d'auteur) %$ 052MALTRA04