%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Julvez, J. %A Badé, M.A. %A Lamotte, Mathieu %A Campagne, G. %A Garba, A. %A Gragnic, G. %A Bui, A. %A Kehren, S. %A Cluzel, F. %A Chippaux, Jean-Philippe %T Les parasitoses intestinales dans l'environnement urbain au Sahel : étude dans un quartier de Niamey, Niger %D 1998 %L fdi:010017850 %G FRE %J Bulletin de la Société de Pathologie Exotique %@ 0037-9085 %K PARASITOSE INTESTINALE ; MILIEU URBAIN ; EAU ; CONSOMMATION ; ENQUETE STATISTIQUE ; HYGIENE %K NIGER ; NIAMEY ; ZONE SAHELIENNE %N 5-5bis %P 424-427 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010017850 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_49-50/010017850.pdf %V 9 %W Horizon (IRD) %X Les liens entre l'environnement et la santé à Niamey, capitale au Sahel, sont particulièrement importants en raison de la taille de la population, de sa promiscuité de la pollution fécale du milieu qui en résulte. L'un des quartiers du centre ville a fait l'objet de plusieurs études : qualité (ammoniaque et coliformes totaux) et consommation en eau d'alimentation, examens parasitaires sur un échantillon aléatoire (selles fixées au méthiolate-iodine-formaldéhyde) et un échantillon systématique (scotch-test). Selon notre enquête, la consommation d'eau varie de 9,4 l à 24,5 l, avec une moyenne à 16,5 l/j par habitant, provenant du réseau traité d'adduction (87%) et de puits privés (13%). Le taux d'ammoniaque était peu élévé dans les puits mais élévé dans les eaux de surface (mare et rivière). Il en était de même pour les coliformes fécaux. L'échantillon aléatoire (322 personnes, sex ratio masculin/féminin 0,85, âge moyen 20,6 ans) a montré un parasitisme global de 42,1%. Les amibes étaient les plus fréquentes (53,6%) ; le parasite pathogène le plus fréquent était les Fiardia (14,9%). Dans l'autre échantillon (161 enfants de moins de 10 ans), 24,2% étaient porteurs d'oxyures. L'importance du parasitisme, comparable aux données antérieures, traduit une contamination fécale probable par les "mains sales" plutôt que par l'eau de boisson. Seuls les parasites à cycle court sont représentés ; ceux dont les oeufs ou les larves doivent séjourner dans le milieu extérieur sont, au Sahel, détruits par la chaleur et les ultraviolets. La population du quartier étudié semble en équilibre avec son parasitisme intestinal mais la malnutrition, liée à une nouvelle sécheresse, pourrait entraîner des conséquences défavorables. (Résumé d'auteur) %$ 052MALTRA05