%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Froment, Alain %T Le peuplement de l'Afrique Centrale : contribution de l'anthropologie %B Paléo-anthropologie en Afrique centrale : un bilan de l'archéologie au Cameroun %C Paris %D 1998 %E Delneuf, Michèle %E Essomba, J.M. %E Froment, Alain %L fdi:010017156 %G FRE %I L'Harmattan %@ 2-7384-7405-5 %K HISTOIRE DU PEUPLEMENT ; MIGRATION ; ANTHROPOLOGIE PHYSIQUE ; PALEONTOLOGIE HUMAINE ; CLIMAT ; SQUELETTE HUMAIN ; HOLOCENE ; GENETIQUE DE POPULATION ; ARCHEOLOGIE ; ALIMENTATION HUMAINE ; TECHNOLOGIE ; PLANTE CULTIVEE ; METALLURGIE ANCIENNE ; ECHANGE ; SYNTHESE %K BIOLOGIE HUMAINE ; ANTHROPOBIOLOGIE ; ANTHROPOMETRIE ; PALEOANTHROPOLOGIE %K AFRIQUE CENTRALE ; AFRIQUE %P 13-90 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010017156 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers13-06/010017156.pdf %W Horizon (IRD) %X Ce chapitre introductif a pour but de faire le point des connaissances, non pas sur les diverses cultures pré et protohistoriques qui se sont manifestées en Afrique Centrale, mais sur les hommes qui en sont les auteurs. Pour les périodes antérieures au Néolithique, les documents sont très rares et ne concernent guère notre région. Les confins du Cameroun et du Nigeria étant considérés par les linguistes comme la zone d'où a pris son essor la grande migration Bantu vers le Sud et vers l'est, on a étendu les comparaisons à l'Afrique orientale et australe, où les découvertes ont été bien plus nombreuses. Après une discussion methodologique sur les critères morphologiques permettant de relier les hommes anciens aux hommes actuels, une analyse des différentes strates de peuplement (Pygmées, San, Bantous) est menée, d'abord d'après la morphologie corporelle (sur le squelette sec et sur le vivant), ensuite avec les marqueurs génétiques. On montre que ces deux démarches s'accordent assez bien. Il en ressort que les locuteurs nilo-sahariens et niger-kordofan sont peu différenciés et pourraient être issus d'une souche commune dont l'ancienneté ne dépasserait pas quelques millénaires. Les Pygmées, les San, et les locuteurs afro-asiatiques, auxquels il faudrait adjoindre les Peul et les Tutsi, sont en revanche des groupes morphologiquement et génétiquement plus éloignés, leurs différences pouvant s'expliquer par une longue période d'adaptation à des milieux écologiquement spécifiques, renforcé par des pratiques endogamiques. Toutefois, ces analyses, qui ne repèrent aucune discontinuité entre les populations, récusent la vision classificatoire en "races" ou "sous-races" qui dominait à l'époque coloniale. Les raisons de ce continuum sont discutées à la lumière des arguments climatiques, archéologiques et techniques qui témoignent des brassages de populations durant toute la préhistoire. (Résumé d'auteur) %S Etudes Africaines %B Un Bilan de l'Archéologie au Cameroun %8 1994/11 %$ 112ARCHEO02