%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Robert, Vincent %A Dieng, H. %A Lochouarn, Laurence %A Traore, S.F. %A Trape, Jean-François %A Simondon, François %A Fontenille, Didier %T La transmission du paludisme dans la zone de Niakhar, Sénégal %D 1998 %L fdi:010015979 %G FRE %J Tropical Medicine and International Health %@ 1360-2276 %K PALUDISME ; TRANSMISSION ; VECTEUR ; CAPTURE ; GITE LARVAIRE ; FEMELLE ; CYCLE D'AGRESSIVITE %K SURVEILLANCE ENTOMOLOGIQUE ; CAPACITE VECTORIELLE %K SENEGAL %K NIAKHAR REGION %N 8 %P 667-677 %R 10.1046/j.1365-3156.1998.00288.x %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010015979 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/b_fdi_51-52/010015979.pdf %V 3 %W Horizon (IRD) %X La bio-écologie des anophèles et la transmission du paludisme ont été étudiées de janvier à décembre 1995 dans trois villages de la zone rurale sahélienne de Niakhar, au Sénégal. Cette zone de 29.000 personnes est depuis plusieurs décennies un observatoire régional de la population et de la santé. La collecte des moustiques a été pratiquée selon trois méthodes : la récolte des larves, la capture nocturne des moustiques femelles agressifs pour l'homme, et la capture au pyrèthre des moustiques au repos l'après-midi dans les maisons. Les anophèles capturés ont été par ordre d'importance numérique : #Anopheles arabiensis$, #An. rufipes$, #An. gambiae$, #An. pharoensis$, #An. funestus$ et #An. coustani$. Au sein du complexe #An. gambiae$, #An. arabiensis$ a représenté 97% des femelles capturées sur homme et 98% des femelles semigravides capturées au pyrèthre (différence non significative) : la seule autre espèce de ce complexe a été #An. gambiae$. Ces deux espèces appartenant au complexe #An. gambiae$ ont été responsables de la totalité de la transmission. L'indice d'anthropophilie, calculé sur les femelles #An. gambiae$ s.l. semigravides capturées au pyrèthre, a été de 83%. Le taux annuel de piqûre d'#An. gambiae$ s.l. a varié entre 512 et 1558 piqûres par homme, selon les villages. Des vecteurs ont été observés toute l'année, à une densité très faible en saison sèche. Une importante augmentation de la population anophélienne, liée aux pluies, a atteint un maximum de l'ordre d'une dizaine de piqûres par homme par nuit en septembre et au début d'octobre ; en septembre le taux de piqûres représentait 48% du taux de piqûre annuel. L'indice sporozoïtique moyen d'#An. gambiae$ s.l., déterminé par ELISA révélant la protéine circumsporozoïte, a été de 1,6% pour les femelles agressives et de 1,8% pour les femelles semigravides au repos (différence non significative)... (D'après résumé d'auteur) %$ 052ANOPAL03