%0 Thesis %9 THE : Thèses %A Ernould, Jean-Christophe %T Epidémiologie des schistosomoses humaines dans le delta du fleuve Sénégal : phénomène récent de compétition entre Schistosoma haematobium Sambon, 1907 et S. mansoni (Bilharz, 1852) %C Paris %D 1996 %L fdi:010013431 %G FRE %I Université Paris 12 : Val de Marne %K EPIDEMIOLOGIE ; PARASITOLOGIE ; SCHISTOSOMIASE ; COMPETITION ; HOTE ; RELATION HOTE PARASITE ; AMENAGEMENT HYDROAGRICOLE %K REINFECTION ; CHIMIOTHERAPIE %K SENEGAL FLEUVE %P 602 multigr. %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010013431 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/2021-08/010013431.pdf %W Horizon (IRD) %X En janvier 1994, une enquête parasitologique a permis d'étudier l'évolution des aires de répartition des schistosomoses humaines dans le delta du Sénégal depuis la mise en service des barrages (1988) ayant permis de régulariser le débit du fleuve et d'accroître les aménagements hydro-agricoles : le foyer de schistosomose intestinale apparu à Richard Toll en 1988 s'est étendu vers l'aval et atteint désormais le bief médian de l'axe hydraulique de l'axe Gorom-Lampsar ; le foyer de schistosomose urinaire déjà présent dans le bief aval de cet axe s'est étendu vers l'amont jusqu'au bief médian, où il réalise avec #S. mansoni$ une aire de transmission mixte. Trois villages, représentatifs chacun d'une de ces situations épidémiologiques ont fait l'objet d'une étude parasitologique et échographique et d'un suivi malacologique bimensuel pendant un an : Savoigne (#S. haematobium$ : 65% ; 17 oeufs/10 ml), Diagambal (#S. haematobium$ : 66% ; 12 oeufs/10 ml - #S. mansoni$ : 74% ; 65 oeufs/g) et Boundoum (#S. mansoni$ : 59% ; 23 oeuf/g). Dans la population où les deux schistosomoses sont endémiques, les sites de transmission de chaque parasite sont distincts et les distributions des charges parasitaires sont indépendantes l'une de l'autre. Il existe cependant une compétition sexuelle interspécifique à la faveur de l'implantation récente de #S. mansoni$ dans cette population déjà infestée par #S. haematobium$ : elle se traduit par l'existence de couples hétérologues dans les voies urinaires à l'origine de la prévalence importante de l'excrétion d'oeufs de #S. mansoni$ dans les urines (29%). Alors que les lésions vésico-rénales se développent précocement dans les populations exposées à #S. haematobium$, la schistosomose intestinale n'a pas de retentissement clinique décelable à ce stade récent d'évolution de la maladie... (D'après résumé d'auteur) %B Université Paris 12 : Val de Marne %8 %$ 052SCHIST02