%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Julvez, J. %A Mouchet, Jean %A Michault, A. %A Fouta, A. %A Hamidine, M. %T Eco-épidémiologie du paludisme à Niamey et dans la vallée du fleuve, République du Niger, 1992-1995 %D 1997 %L fdi:010010881 %G FRE %J Bulletin de la Société de Pathologie Exotique %@ 0037-9085 %K PALUDISME ; EPIDEMIOLOGIE ; PREVALENCE ; TRANSMISSION ; VARIATION SAISONNIERE ; PLUVIOMETRIE ; ECOSYSTEME %K NIGER ; ZONE SAHELIENNE ; NIAMEY %K NIGER COURS D'EAU ; KARMA ; FATAY KARMA %N 2 %P 94-100 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010010881 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_47-48/010010881.pdf %V 90 %W Horizon (IRD) %X La vallée du fleuve Niger constitue un écosystème particulier dans la bande sahélienne. Comme toute cette zone climatique, elle a été victime depuis 1970 de la sécheresse et les précipitations y ont diminué de 10% par an. A ces aléas climatiques est venue s'ajouter une très forte poussée démographique qui a amené une surexploitation de l'environnement. La vallée compte 1 million d'habitants dont 600000 à Niamey où la croissance a été de 10% par an ces 2 dernières décennies. Pour étudier l'évolution du paludisme au cours des 30 dernières années et l'état actuel de l'endémie, 3 sites ont été sélectionnés : la capitale Niamey, le village de Karma à 40 km au nord-ouest et la vallée de Fatay-Karma qui lui est attenante. Avant 1970, les vecteurs du paludisme était #An. gambiae$, #An. arabiensis$ et #An. funestus$. Cette dernière espèce a disparu de la région par suite de la destruction de ses gîtes larvaires sous la double influence de la sécheresse et de l'intensification des cultures. A Niamey, les indices parasitaires sont très bas, de l'ordre de 5% en saison sèche. A la fin des pluies ils augmentent de 5 à 10 fois suivant les quartiers, ceux des bords du fleuve étant les plus impaludés ; certains quartiers périphériques loin des plans d'eau sont peu touchés. C'est l'inverse de ce qui se produit dans la plupart des villes soudaniennes où le paludisme décroît de la périphérie vers le centre. Les données sérologiques suivent les mêmes tendances. A Karma, l'IP reste stable et bas (de 11 à 13%) tout au long de l'année malgré la pérennité de la transmission. Il est possible que ceci soit la conséquence de l'auto-traitement de la population par les antipaludiques disponibles au dépôt local. A Fatay-Karma où la transmission est saisonnière, la saison des pluies entraîne une augmentation de l'IP de 6 à 22%. L'examen des données antérieures à 1970 fait ressortir un paludisme hyperendémique dans toute la région... (D'après résumé d'auteur) %$ 052ANOPAL02