%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Janeau, Jean-Louis %A Jérome, G. %A Leroux, Yann %A Prat, Christian %A Quantin, Paul %A Zebrowski, Claude %T Evolution des états de surface des "tepetates" cultivés, horizons indurés de sols volcaniques du Mexique : impact sur le ruissellement et l'érosion %B Etats de surface du sol et risques de ruissellement et d'érosion %D 1996 %E De Noni, Georges %E Lamachère, Jean-Marie %E Roose, Eric %L fdi:010009059 %G FRE %J Bulletin - Réseau Erosion %K SOL ; ROCHE VOLCANIQUE ; HORIZON ; INDURATION ; ERODIBILITE DU SOL ; CROUTE ; STRUCTURE DU SOL ; EVOLUTION DES SOLS SOUS CULTURE ; POROSITE ; INFILTRATION ; RUISSELLEMENT %K TEPETATE %K MEXIQUE %N 16 %P 33-46 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010009059 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_7/bre/010009059.pdf %W Horizon (IRD) %X L'érodibilité des tepetates (horizons indurés de sols volcaniques mis à nu par érosion du sol) réhabilités en sols agricoles, a été étudiée dans la vallée de Mexico au cours de deux programmes successifs (1989-92 et à partir de 1994) de l'Union Européenne au Mexique. Outre la mesure des pluies, du ruissellement et des pertes en terre, une observation a été faite de l'évolution des états de surface sur des parcelles de tepetate et de sol billonnées et plantées en maïs, ou laissées à nu. Ces observations, sur des peties parcelles "Wischmeier" (44 m2) en 1991 ou des terrasses de 500 m2 en 1994, ont été faites selon la méthode de Casenave et Valentin (1989). Elles montrent une évolution maintenant bien connue des états de surface du tepetate et du sol cultivés par suite de la "fonte" des agrégats, à savoir : la formation successive de croûtes, d'abord "structurale" puis "d'érosion" sur les billons, et ensuite de "ruissellement" et de "décantation" dans l'interbillon. Cette évolution est beaucoup plus lente sur le tepetate que sur le sol, qui est très instable. Elle s'accélère sur le tepetate du fait des travaux culturaux renouvelés. Le suivi de cette évolution a consisté en des mesures périodiques, en fonction des travaux du sol, à savoir de : la fonte des agrégats, le diamètre minimum d'agrégat stable, la variation de la hauteur de la surface (par "points quadrats"), la surface du couvert végétal et des différents types d'encroûtement, ainsi que la porosité et la vitesse d'infiltration. Il y a une bonne relation entre développement des croûtes, tassement, diminution de la porosité et de la vitesse d'infiltration. La fonte totale des agrégats est plus rapide et plus liée à "l'effet spash", donc à l'intensité des pluies, sur sol que sur tepetate. Mais la relation entre les mesures globales de ruissellement et de perte en terre sur la parcelle versus la dégradation structurale et le développement des croûtes, n'est pas évidente sur des parcelles billonnées de tepetate ou de sol en condition de pluies faiblement érosives ou modérément érosives espacées. (Résumé d'auteur) %B Journées du Réseau Erosion %8 1995/09/13-15 %$ 068EROSOL