%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Lebel, Thierry %A Amani, A. %A Taupin, Jean-Denis %T La pluie au Sahel : une variable rebelle à la régionalisation %B Problèmes de validation des méthodes d'estimation des précipitations par satellite en Afrique intertropicale %C Paris %D 1996 %E Guillot, Bernard %L fdi:010008093 %G FRE %I ORSTOM %@ 2-7099-1355-0 %K PLUVIOMETRIE ; ESTIMATION ; VARIATION SPATIALE ; VARIATION TEMPORELLE ; GEOSTATISTIQUE ; ERREUR ; ECHANTILLONNAGE %K REGIONALISATION ; KRIGEAGE ; RESEAU PLUVIOMETRIQUE ; RESEAU EPSAT %K AFRIQUE DE L'OUEST ; ZONE SAHELIENNE ; NIGER %K NIAMEY REGION %P 103-119 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010008093 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/010008093.pdf %W Horizon (IRD) %X Le réseau des pluviographes de l'expérience EPSAT-Niger permet de caractériser la variabilité spatiale et temporelle des pluies sahéliennes pour une large gamme d'échelles, et d'en déduire des règles d'échantillonnage pour la régionalisation des cumuls observés sur différents pas de temps. Une étude comparative montre qu'un échantillonnage temporel inadapté peut être responsable d'erreurs bien supérieures à celles dues à un échantillonnage spatial peu dense. En particulier, l'échantillonnage temporel réalisé par les satellites défilants à orbite polaire conduit à des erreurs d'estimation de la lame d'eau saisonnière sur le degré carré de Niamey avoisinant les 100%. On montre également que la variabilité spatiale des cumuls saisonniers est d'un ordre comparable à celle des cumuls par événement, ce qui va à l'encontre de l'effet de lissage en principe provoqué par l'intégration temporelle. On peut supposer que ce phénomène résulte du mélange de plusieurs populations d'événements ayant des échelles de fluctuation différentes. On a donc cherché si une classification des événements pluvieux basée sur leur extension spatiale, telle que mesurée par un réseau dense de pluviographes, pouvait rendre compte de la variabilité de petite échelle spatiale des cumuls saisonniers. Contre toute attente, ce sont les événements de grande extension spatiale qui présentent les plus faibles distances de décorrélation. L'intermittence spatiale est donc une des principales caractéristiques des pluies au Sahel et doit être prise en compte même pour des échelles de temps aussi grandes que le mois ou la saison. Ceci exclut d'avoir recours aveuglément aux modèles qui présupposent la continuité et la stationnarité pour régionaliser les champs de précipitation. (Résumé d'auteur) %S Colloques et Séminaires %B Problèmes de Validation des Méthodes d'Estimation des Précipitations par Satellite en Afrique Intertropicale : Atelier = Validation Problems of Rainfall Estimation Methods by Satellite in Intertropical Africa : Workshop %8 1994/12/01-03 %$ 062MECEAU01