@inproceedings{PAR00002910, title = {{E}volution de la ressource en eau dans la vall{\'e}e du {M}erguellil ({T}unisie centrale)}, author = {{L}educ, {C}hristian and {C}alvez, {R}oger and {B}eji, {R}. and {N}azoumou, {Y}. and {L}acombe, {G}. and {A}ouadi, {C}.}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}a plaine de {K}airouan ({T}unisie centrale) se trouve au d{\'e}bouch{\'e} des trois grandes vall{\'e}es du {Z}{\'e}roud, du {M}erguellil et du {N}ebhana. {D}ans ce contexte semi-aride (pluies moyennes entre 200 et 400 mm.an−1), l'intensification de l'irrigation au cours des derni{\`e}res d{\'e}cennies a suscit{\'e} une forte croissance de la demande en eau. {E}n m{\^e}me temps, diff{\'e}rents am{\'e}nagements affectent l'ensemble du fonctionnement hydrologique : multiples ouvrages de conservation des eaux et des sols, petits et moyens, d'une part, grands barrages de protection contre les crues sur les trois oueds majeurs d'autre part. {L}a distribution de l'eau {B} la surface du bassin-versant et dans le sous-sol a donc consid{\'e}rablement {\'e}volu{\'e} et change encore. {D}ans la plaine du {M}erguellil, {\`a} l'aval du barrage el {H}aouareb, la nappe alluviale quaternaire est devenue la seule ressource en eau disponible. {E}lle est actuellement exploit{\'e}e sans r{\'e}el contr{\^o}le, ce qui conduit {\`a} une baisse sensible de son niveau (de 0,25 {\`a} 1 m par an). {E}lle n'est plus aliment{\'e}e comme en r{\'e}gime naturel par les crues de l'oued, d{\'e}sormais enti{\`e}rement bloqu{\'e}es par le barrage. {E}lle ne re{\c{c}}oit plus que les apports des nappes lat{\'e}rales et le flux souterrain passant sous le barrage. {L}'avenir du d{\'e}veloppement agricole r{\'e}gional d{\'e}pend de mani{\`e}re {\'e}vidente de la ma{\^i}trise de la ressource souterraine et donc de sa bonne connaissance. {M}algr{\'e} de multiples mesures de terrain et {\'e}tudes entreprises depuis plusieurs d{\'e}cennies, il reste encore de nombreuses incertitudes qui rendent le bilan actuel de la nappe tr{\`e}s incertain, {\`a} la fois sur les flux entrants et sortants. {L}a surexploitation est nette et g{\'e}n{\'e}rale et aucune solution alternative simple n'appara{\^i}t. {L}e risque d'augmentation {\`a} long terme de la min{\'e}ralisation existe mais ce probl{\`e}me est moins grave et moins imm{\'e}diat que la baisse pi{\'e}zom{\'e}trique.}, keywords = {{TUNISIE}}, numero = {}, pages = {10}, booktitle = {{L}a modernisation de l'agriculture irrigu{\'e}e}, year = {2005}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/{PAR}00002910}, }