Jaffré Tanguy, Gauthier Daniel, Rigault Frédéric, McCoy Stéphane. (1994). Les Casuarinacées endémiques : caractéristiques écologiques et nutritionnelles. In :
La réhabilitation des sites miniers : un exemple de recherche en faveur de l'environnement. Bois et Forêts des Tropiques, (242), p. 31-43. ISSN 0006-579X.
Titre du document
Les Casuarinacées endémiques : caractéristiques écologiques et nutritionnelles
La réhabilitation des sites miniers : un exemple de recherche en faveur de l'environnement
Source
Bois et Forêts des Tropiques, 1994,
(242), p. 31-43 ISSN 0006-579X
Les différentes espèces de Casuarinacées endémiques, 8 Gymnostoma et 1 Casuarina, dont la répartition et les conditions écologiques sont précisées dans cet article, ont un comportement grégaire et une préférence marquée pour les groupements ouverts (maquis et maquis paraforestiers) ou de lisière (formations ripicoles ou cicatricielles). Elles sont adaptées aux sols pauvres et souvent déséquilibrés sur lesquels elles poussent. Elles sont peu exigeantes en éléments majeurs (P, K, Ca), certaines tolèrent de forts déséquilibres Ca/Mg dans le sol, la plupart sont peu sensibles à la toxicité de Ni ou à celle de Mn. La plupart des espèces ont des teneurs relativement élevées en Na dans leurs tissus. Bien que toutes soient nodulées, on n'enregistre pas de teneurs élevées en N. Toutefois l'augmentation de la teneur des organes chlorophylliens en cet élément est sensible chez les Gymnostoma ripicoles et surtout chez Casuarina collina. Les Casuarinacées endémiques de la Nouvelle-Calédonie présentent, compte tenu de leur diversité et de leurs particularités écologiques, un intérêt indéniable en ce qui concerne leur utilisation pour la réhabilitation de sols dégradés et de déblais miniers. En outre, du fait de leur endémisme et pour certaines de leur localisation exclusive sur sols issus de roches ultramafiques, les Gymnostoma sont peut-être associées à des souches de Frankia très originales. (Résumé d'auteur)
