Jaffré Tanguy, Morat P., Veillon Jean-Marie. (1994). La flore : caractéristiques et composition floristique des principales formations végétales. In :
La réhabilitation des sites miniers : un exemple de recherche en faveur de l'environnement. Bois et Forêts des Tropiques, (242), p. 7-30. ISSN 0006-579X.
Titre du document
La flore : caractéristiques et composition floristique des principales formations végétales
Année de publication
1994
Type de document
Article
Auteurs
Jaffré Tanguy, Morat P., Veillon Jean-Marie
In
La réhabilitation des sites miniers : un exemple de recherche en faveur de l'environnement
Source
Bois et Forêts des Tropiques, 1994,
(242), p. 7-30 ISSN 0006-579X
Compte tenu de sa superficie qui n'atteint pas 20 000 km2, la Nouvelle-Calédonie possède une riche flore autochtone qui se répartit en 3 088 phanérogames répertoriées à ce jour (2 483 dicotylédones, 561 monocotylédones, 44 gymnospermes) et 256 ptéridophytes. Cette richesse se double d'un haut degré d'endémisme. Cette flore est répartie dans des formations végétales variées qui sont successivement analysées. La flore de la forêt dense humide comprend 2 011 espèces de végétaux vasculaires dont 82,5 % sont endémiques. La majorité d'entre elles appartiennent aux dicotylédones. La forêt sclérophylle renferme 409 espèces dont un peu plus de la moitié sont endémiques. La flore des maquis miniers renferme environ 1 200 espèces dont 90 % sont endémiques. Parmi les espèces ligneuses la famille des Myrtacées est largement dominante (135 espèces). La savane est une formation secondaire, floristiquement appauvrie (129 espèces dont 8 endémiques). La strate herbacée graminéenne est souvent dominée par le niaouli (Melaleuca quinquenervia, Myrtacée). (Résumé d'auteur)
