%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Dossou-Yovo, J. %A Ouattara, A. %A Doannio, J.M.C. %A Rivière, François %A Chauvancy, Gilles %A Meunier, Jean-Yves %T Aspects du paludisme dans un village de savane humide de Côte d'Ivoire %D 1994 %L fdi:42570 %G FRE %J Médecine Tropicale %@ 0025-682X %K PALUDISME ; EPIDEMIOLOGIE ; TRANSMISSION ; VECTEUR ; PREVALENCE ; MORBIDITE ; MORTALITE ; SAVANE ; SAISON HUMIDE %K COTE D'IVOIRE ; ZONE TROPICALE HUMIDE %K ALLOUKOUKRO %N 4 %P 331-336 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:42570 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_35-36/42570.pdf %V 54 %W Horizon (IRD) %X Le paludisme est une cause majeure de morbidité et de mortalité en Côte d'Ivoire. Ceci justifie de préciser les aspects épidémiologiques particuliers à chaque région pour permettre la mise en oeuvre de mesures de contrôle adaptées. Dans ce contexte, une étude sur la transmission du paludisme a été menée de janvier à mai 1993 simultanément avec des enquêtes paludométriques à Alloukoukro, village de savane humide situé au centre de la Côte d'Ivoire. Anopheles gambiae s.l. et Anopheles funestus étaient les deux vecteurs du paludisme présents dans ce village. Ils représentaient 53,7% des Culicidés capturés tout au long de l'étude avec des variations mensuelles importantes liées à la pluviométrie. Anopheles gambiae s.l. représentait 92,2% des anophèles capturés et constitue de ce fait le principal vecteur identifié dans ce village. De part sa présence permanente et ses densités importantes, il assure une transmission constante du paludisme. Anopheles funestus était peu abondant et ne joue donc qu'un rôle limité dans la transmission en début de saison pluvieuse. Les enquêtes paludométriques ont montré que Plasmodium falciparum et Plasmodium malariae étaient les espèces plasmodiales qui circulaient dans ce village. L'infection palustre était importante chez les enfants de 0 à 14 ans. Les indices plasmodiaux étaient égaux à 45,5% en mars et à 82,2% en mai, début de la saison des pluies. Les indices spléniques étaient de 20,1% en mars et de 22,6% en mai. La prévalence de l'infection palustre en mai s'accompagnait d'une élévation de la parasitémie moyenne chez les enfants. Les enquêtes cliniques ont montré que le paludisme constituait 64,4% des motifs de consultation en saison des pluies et représentait donc l'une des principales causes de morbidité en particulier chez les enfants. (Résumé d'auteur) %$ 052ANOPAL03