Van Beek W.E.A. (1995). A granary in the earth : dynamics of mortuary rituals among the kapsiki/higi. In :
Baroin C. (ed.), Barreteau Daniel (ed.), Graffenried C. Von (ed.). Mort et rites funéraires dans le Bassin du lac Tchad. Paris : ORSTOM, p. 137-152. (Colloques et Séminaires). La Mort dans le Bassin du Lac Tchad, Bondy (FRA), 1990/09/12-14. ISBN 2-7099-1256-2. ISSN 0767-2896.
Titre du document
A granary in the earth : dynamics of mortuary rituals among the kapsiki/higi
Année de publication
1995
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Van Beek W.E.A.
In
Baroin C. (ed.), Barreteau Daniel (ed.), Graffenried C. Von (ed.) Mort et rites funéraires dans le Bassin du lac Tchad
Source
Paris : ORSTOM, 1995,
p. 137-152 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-7099-1256-2 ISSN 0767-2896
Colloque
La Mort dans le Bassin du Lac Tchad, Bondy (FRA), 1990/09/12-14
Les rituels funéraires sont un moment capital de la culture des Kapsiki/Higi. Dans cette société fragmentée, tournée vers la vie privée, les rituels de mort sont un important facteur d'intégration pour la société villageoise et le reflet d'une longue histoire de relations dans et hors du village. Les rituels d'enterrement proprement dits occupent trois jours intenses où le degré de participation s'élargie graduellement: de la famille au village, du village à la région. La danse exprime les relations des vivants avec la mort, les parures témoignent des exploits du défunt. Les principales catégories de la population villageoise occupent des places complémentaires dans le rituel, donnant du village l'image d'une unité harmonieuse et intégrée, ce qui masque en réalité bon nombre de tensions sociales. Le rituel d'enterrement prend fin avec la construction de la tombe, et la seconde partie des rituels funéraires, à la fin du deuil, se tient à une date précise du calendrier. Le symbolisme de ces deux phases des rituels funéraires est complexe, et s'intègre dans un système plus large en oeuvre aussi dans les rituels d'initiation et de mariage. L'un des symboles centraux, la tombe elle-même, est le lien le plus puissant entre le monde des vivants et celui des morts. (Résumé d'auteur)
