Paris François. (1995). Coutumes funéraires néolithiques et post-néolithiques : essai d'interprétation à partir des sépultures fouillées au Nord-Niger. In :
Baroin C. (ed.), Barreteau Daniel (ed.), Graffenried C. Von (ed.). Mort et rites funéraires dans le Bassin du lac Tchad. Paris : ORSTOM, p. 9-30. (Colloques et Séminaires). La Mort dans le Bassin du Lac Tchad, Bondy (FRA), 1990/09/12-14. ISBN 2-7099-1256-2. ISSN 0767-2896.
Titre du document
Coutumes funéraires néolithiques et post-néolithiques : essai d'interprétation à partir des sépultures fouillées au Nord-Niger
Année de publication
1995
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Paris François
In
Baroin C. (ed.), Barreteau Daniel (ed.), Graffenried C. Von (ed.) Mort et rites funéraires dans le Bassin du lac Tchad
Source
Paris : ORSTOM, 1995,
p. 9-30 (Colloques et Séminaires). ISBN 2-7099-1256-2 ISSN 0767-2896
Colloque
La Mort dans le Bassin du Lac Tchad, Bondy (FRA), 1990/09/12-14
Les recherches menées depuis ces dix dernières années sur les sépultures du Sahara nigérien ont permis d'approcher certains rites funéraires du Néolithique et des périodes qui ont précédé l'islamisation de ces régions. Les restes sépulcraux n'apparaissent que pour les périodes récentes, et ils ne sont datés avec certitude, au Niger, qu'à partir de 5500 ans av. J.C. L'étude minutieuse des sépultures, qu'elles soient simples inhumations sans superstructure lithique sur le site d'habitat ou avec construction à l'architecture plus ou moins élaborée (les tumulus), a permis de dégager certaines constantes et traits systématiques qui sont interprétés comme marqueurs de rites funéraires. En particulier, nous avons pu déterminer des orientations préférentielles selon les sites et les époques, constater que les femmes étaient généralement inhumées sur le côté gauche, les hommes sur le côté droit. Nous avons pu aussi fixer des limites territoriales et chronologiques à certains types de monuments funéraires. (Résumé d'auteur)
