Leblanc Olivier, Peel M.D., Carman J.G., Savidan Yves. (1995). Megasporogenesis and megagametogenesis in several Tripsacum species (Poaceae). American Journal of Botany, 82 (1), p. 57-63. ISSN 0002-9122.
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Megasporogenesis and megagametogenesis in several Tripsacum species (Poaceae)
American Journal of Botany, 1995,
82 (1), p. 57-63 ISSN 0002-9122
Le complexe agamique des Tripsacum (x=18) représente une source de caractères intéressants pour l'amélioration génétique du maïs, sous réserve que l'apomixie puisse être manipulée. L'apomixie chez Tripsacum a été décrite pour la première fois il y a plus de 40 ans ; cependant sa présence dans l'ensemble du genre n'a pas été établie. Les modes de reproduction chez huit espèces mexicaines et deux espèces sud-américaines ont été déterminés d'après l'analyse d'ovaires éclaircis dans une solution de benzyl benzoate-dibutyl phthalate et observés par contraste d'interférence. La présence de callose lors de la mégasporogenèse a été étudiée en microscopie à fluorescence après éclaircissement des ovaires dans une solution aqueuse de sucrose contenant du bleu d'aniline. Les génotypes diploïdes sont sexués, et les formes polyploïdes se reproduisent apomictiquement selon le type Antennaria de la diplosporie (avortement complet de la méiose). Le type Taraxacum de la diplosporie (production de mégaspores non réduites après restitution de noyaux) a aussi été observé, mais rarement. Aucune synthèse de callose n'a été observée au niveau des parois cellulaires des mégasporocytes diplosporiques, alors qu'elle est caractéristique des méiocytes. L'absence de callose suggère que les formes diplosporiques sont le résultat de mutations affectant le processus méiotique. L'apomixie dans le genre Tripsacum est facultative ; la production de nouveaux génotypes polyploïdes grâce à des échanges génétiques impliquant aussi bien des géniteurs apomictiques et sexués est donc possible. (Résumé d'auteur)
