%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Calatayud, Paul-André %A Rahbé, Y. %A Tjallingii, W.F. %A Tertuliano, Moukaram %A Le Rü, Bruno %T Electrically recorded feeding behaviour of cassava mealybug on host and non-host plants %D 1994 %L fdi:41158 %G ENG %J Entomologia Experimentalis et Applicata %@ 0013-8703 %K MANIOC ; INSECTE NUISIBLE ; COMPORTEMENT ALIMENTAIRE ; PLANTE HOTE ; ETUDE COMPARATIVE ; MESURE ; METHODE %K COCHENILLE ; ELECTROGRAPHIE DE PENETRATION ; PHLOEME ; PENETRATION ; PLANTE NON HOTE ; SEVE ; METABOLITE SECONDAIRE %P 219-232 %R 10.1007/BF02383809 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:41158 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/b_fdi_35-36/41158.pdf %V 72 %W Horizon (IRD) %X Le comportement alimentaire de la cochenille du manioc (#Phenacoccus manihoti$) a été étudié par électrographie de pénétration (EPG, analyse en courant continu) et par microscopie optique. Cette étude a permis de confirmer le caractère typiquement phloémophage de l'alimentation de cet Homoptère, présentant une large prédominance du trajet extracellulaire des stylets, comme cela est également observé chez les pucerons. Les similitudes des tracés EPG effectués sur cochenille et sur pucerons ou aleurodes ont permis d'adopter la même typologie du signal. Les principales différences avec les pucerons concernent le nombre moins important et la durée plus longue des ponctions intracellulaires (20 s en moyenne contre 5 à 7 s chez les pucerons), l'allongement du temps d'accès au phloème et une moins grande mobilité des stylets lors de la phase de recherche du phloème. La comparaison du comportement alimentaire sur 6 plantes, parmi lesquelles deux hôtes occasionnels (#Talinum$ et poinsettia), un hybride et trois variétés courantes de manioc (#Manihot esculenta$), a permis de différencier plusieurs profils de pénétration. Les ponctions intracellulaires se sont révélées plus courtes sur hôtes occasionnels, qui induisent également, malgré la variabilité observée, un allongement net de la période de localisation du phloème et donc un retard à l'ingestion. Aucune des plantes testées ne contient d'alcaloïdes, et les composés cyanés se restreignent au genre #Manihot$, hôte naturel de la cochenille. Les flavonoïdes totaux ne permettent pas de distinguer plantes hôtes et non-hôtes, à la différence des acides phénoliques. (Résumé d'auteur) %$ 076RAVPLA05