Plowright R.A., Gill J.R. (1994). Aspects of resistance in deepwater rice to the stem nematode Ditylenchus angustus. Fundamental and Applied Nematology, 17 (4), p. 357-367. ISSN 1164-5571.
Titre du document
Aspects of resistance in deepwater rice to the stem nematode Ditylenchus angustus
Année de publication
1994
Type de document
Article
Auteurs
Plowright R.A., Gill J.R.
Source
Fundamental and Applied Nematology, 1994,
17 (4), p. 357-367 ISSN 1164-5571
Une technique utilisant les plants de riz a été mise au point pour cribler la résistance du riz flottant à Ditylenchus angustus. Cette technique copie l'infestation naturelle à partir de l'eau et permet une infestation de 100 % sur le cv. témoin sensible NC492. Environ 10 % de l'inoculum pénètre dans les racines, les stades infestants étant surtout représentés par les J3, J4 et adultes. La reproduction de D. angustus est rapide sur les cvs sensibles (la durée du cycle est de 10 à 20 jours, à 30°C). L'expression des symptômes et la multiplication du nématode ont été étudiées sur une série de cultivars et lignées de riz flottant, tant sensibles que résistants. La résistance est en partie conférée par une réaction nécrotique rapide de l'hôte lors de la prise de nourriture du nématode. Cette réaction est présente chez quelques lignées (CNL 319, Bazail 65, Rayada 16-02, Rayada 16-03, Rayad 16-06 à 16-09) qui se sont montrées en champ résistantes en divers endroits et au cours du temps. Une telle réaction est qualitativement différente de celle, bien connue, montrée par les plantes sensibles, et peut ainsi fournir une base en vue de la sélection génotypique. La relation entre profondeur de l'eau et taille des plants de riz est d'une importance cruciale pour le déclenchement de l'infestation et le développement des symptômes. D. angustus pénètre dans les plants d'abord au niveau de la surface de l'eau, aussi une submersion des gaînes des feuilles retardera-t-elle l'infestation. Les symptômes se développent plus rapidement si, durant l'infestation, le niveau de l'eau est voisin de ou très peu inférieur à celui du collet situé au sommet de la gaîne foliaire. L'expression des symptômes, et par conséquent les dégâts précoces, sont ralentis en abaissant le niveau de l'eau. (Résumé d'auteur)
