Dupont Véronique (ed.), Guilmoto Christophe (ed.). (1993). Mobilités spatiales et urbanisation : Asie, Afrique, Amérique. Cahiers des Sciences Humaines, 29 (2-3), p. 279-581. ISSN 0768-9829.
Titre du document
Mobilités spatiales et urbanisation : Asie, Afrique, Amérique
Année de publication
1993
Type de document
Article
Auteurs
Dupont Véronique (ed.), Guilmoto Christophe (ed.)
Source
Cahiers des Sciences Humaines, 1993,
29 (2-3), p. 279-581 ISSN 0768-9829
L'objectif de ce numéro des cahiers des sciences humaines consacré au thème de la mobilité spatiale est de susciter une réflexion sur les évolutions récentes des mouvements de population dans les pays en développement, ainsi que sur les approches et les cadres explicatifs les concernant. Le terme "mouvements de population" englobe outre les migrations au sens strict - c'est à dire les déplacements qui se traduisent par un transfert de résidence -, les déplacements sans changements permanent ou durable de résidence : navettes, déplacements saisonniers, déplacements temporaires avec multirésidences, etc. De même, les mouvements liés à l'urbanisation ne se réduisent pas aux seuls déplacements des zones rurales vers les zones urbaines, mais englobent aussi les échanges migratoires entre villes, les flux des villes vers les campagnes ainsi que diverses pratiques résidentielles des citadins. Les migrations sont l'une des composantes majeures de la croissance démographique des villes et un facteur indirect de leur croissance naturelle ainsi qu'un facteur de leur croissance économique et un révélateur de leur dynamique. Les pratiques résidentielles des citadins contribuent à façonner la physionomie des villes. Les articles de ce numéro sont regroupés en trois grands volets. Les études de la première partie examinent les systèmes de représentation et les discours générés par les phénomènes migratoires et d'urbanisatioon, qui constituent le cadre symbolique et idéologique dans lequel s'inscrivent les mouvements de population. La deuxième partie regroupe les contributions plus orientées vers les mécanisme de mobilité, qui illustrent diverses lectures des parcours migratoires; la dernière partie est davantage centrée sur la dimension migratoire de la ville
