Leblic I. (1989). Les clans pêcheurs en Nouvelle Calédonie : le cas de l'île des Pins. In :
Verdeaux François (ed.). La pêche : enjeux de développement et objet de recherche : 2. De quelques complications informelles pour les modèles et l'intervention. Cahiers des Sciences Humaines, 25 (1-2), p. 109-123. ISSN 0768-9829.
Titre du document
Les clans pêcheurs en Nouvelle Calédonie : le cas de l'île des Pins
Année de publication
1989
Type de document
Article
Auteurs
Leblic I.
In
Verdeaux François (ed.) La pêche : enjeux de développement et objet de recherche : 2. De quelques complications informelles pour les modèles et l'intervention
Source
Cahiers des Sciences Humaines, 1989,
25 (1-2), p. 109-123 ISSN 0768-9829
Si, en Nouvelle-Calédonie, les Kanak assurent leur autosubsistance essentiellement par l'horticulture des plantes à tubercules, la pêche n'en joue pas moins un rôle important. Activité presque exclusivement masculine, elle est surtout le fait des "clans pêcheurs" qui pratiquent généralement une pêche collective coutumière pour nourrir la population et assurer les échanges coutumiers. Une autre pêche, moins importante et individuelle d'autosubsistance, peut être pratiquée par tout un chacun si elle ne vise pas les poissons coutumiers. Dans l'organisation socio-politique kanak, la fonction de pêche n'en est qu'une parmi d'autres, chaque unité de parenté étant détentrice d'un rang et d'une responsabilité sociale, politique, religieuse (maître de la terre, guetteur-messager, gardien des magies, orateur, etc ...). La fonction de pêcheur, qui peut être cumulée avec un ou plusieurs des statuts politiques (chef, ancien, guerrier ...) et dont l'autorité vient de la possession des rituels et magies propitiatoires, est la seule à reposer sur une spécialisation purement technique.
Plan de classement
Pêches artisanales [040SOCPEC01]
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Anthropologie : croyances et magie [106ANTHRO2]
