%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Jolivet, Marie-José %T La construction d'une mémoire historique à la Martinique : du schoelchérisme au marronnisme %D 1987 %L fdi:25648 %G FRE %J Cahiers d'Etudes Africaines %@ 0008-0055 %K IDENTITE CULTURELLE ; ESCLAVAGE ; SYSTEME DE REPRESENTATIONS ; HISTOIRE SOCIALE %K MEMOIRE COLLECTIVE %K MARTINIQUE ; HAITI ; GUADELOUPE ; GUYANE FRANCAISE %N 107-108 %P 287-309 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:25648 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_18-19/25648.pdf %V 27 %W Horizon (IRD) %X En faisant de Schoelcher le héros blanc libérateur, investi du pouvoir de laver la puissance coloniale de son péché d'esclavage, l'histoire officielle répondait aux nécessités de la politique d'assimilation. La construction d'une identité "Créole", i.e. enracinée dans le trafic d'esclaves (ne se limitant pas au trafic africain), appelle une représentation totalement différente de cette histoire. Manquant d'un héro particulier qui serait à l'origine d'une épopée fondatrice, le peuple de Martinique réorganisa sa "mémoire historique" autour du héros collectif que sont les esclaves au cours de leurs révoltes. Mais en ne privilégiant que les instants glorieux du passé, cette mémoire maintient des relations contradictoires avec la mémoire collective formée dans l'expérience quotidienne de la servilité et du système des plantations. Il ne fait aucun doute que le futur de l'identité de la Martinique dépend largement de l'évolution de ces relations. (Résumé d'auteur) %$ 106ANTHRO1 ; 112HISTO