%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Marguerat, Yves %T Le capitalisme perverti ou cent ans de production de l'espace urbain à Lomé (Togo) %D 1985 %L fdi:23623 %G FRE %J Cahiers ORSTOM.Série Sciences Humaines %@ 0008-0403 %K VILLE ; EXTENSION SPATIALE ; PROPRIETAIRE FONCIER ; DROIT D'USAGE ; ENQUETE ; PROPRIETE FONCIERE ; DROIT FONCIER ; BOURGEOISIE ; FONCIER URBAIN ; HISTOIRE URBAINE %K PRATIQUE FONCIERE %K LOME ; TOGO %N 4 %P 451-460 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:23623 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_4/sci_hum/23623.pdf %V 21 %W Horizon (IRD) %X La ville de Lomé présente des caractères fonciers très originaux (immobilisme complet, même au centre-ville, une fois le terrain rural devenu parcelle ; quasi-absence de l'Etat...) qui ne s'expliquent que par une longue histoire sociale. Lomé n'est pas une ville coloniale : elle a été fondée, avant l'arrivée des Allemands, par des commerçants venus de différents points de la côte, qui trouvaient là un "paradis fiscal". Ces aventuriers enrichis devinrent des "notables", dont l'enracinement s'est concrétisé dans la maison familiale, qui ne sera pas revendue. Les achats de terrain ne correspondent donc pas à un nombre quantifiable de mètres carrés, mais à un usage social, d'où une certaine indifférence entre le prix (stable) et la surface (variable). L'abondance des terres dans la période 1945-1980 et la faiblesse de la spéculation ont permis le bas prix des terrains, que riches et pauvres ont achetés côte à côte, d'où l'absence de ségrégation dans la ville. %$ 102URBHA3