@incollection{fdi:010083445, title = {{H}ydrologie et production agricole dans le nord-ouest de l'{A}mazonie}, author = {{R}onchail, {J}. and {S}chor, {T}. and {E}spinoza, {J}han {C}arol and {S}abot, {M}. and {P}inheiro, {H}. and {G}omez, {P}. and {D}rapeau, {G}. and {M}ichot, {V}. and {F}ilizola, {N}. and {G}uyot, {J}ean-loup and {S}ultan, {B}enjamin and {M}artinez, {J}ean-{M}ichel}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{E}n '{A}mazonie des rivi{\`e}res ', au nord-ouest du bassin, le fleuve {A}mazonas descend de 7 m entre la crue en avril-mai et l'{\'e}tiage en septembre, {\`a} la station fluviom{\'e}trique de {T}amshiyacu ({P}{\'e}rou). {L}a d{\'e}crue permet la mise en culture de vastes zones exond{\'e}es et fertiles sur les berges de la rivi{\`e}re et dans les plaines d'inondation (varzea). {L}es cultures de subsistance ou rentable (comme le riz) sont {\'e}tag{\'e}es selon leur vitesse de croissance notamment, avec vers le bas des plantes annuelles comme les haricots, les arachides, les past{\`e}ques et le riz, puis vers le haut et dans la terre ferme, non inond{\'e}e, des plantes {\`a} cycles longs ou des plantes p{\'e}rennes, comme le manioc, le ma{\¨ie}s, ainsi que des arbres fruitiers tels que palmiers {\`a} coco, palmiers {\`a} a{\c{c}}ai, papayers, bananiers, cacaoyers. {L}a production et les rendements des cultures de varzea et des cultures de terre ferme changent d'une ann{\'e}e {\`a} l'autre. {L}es agriculteurs, les techniciens agricoles et la litt{\'e}rature indiquent souvent que la variabilit{\'e} des extr{\^e}mes hydrologiques et du cycle de d{\'e}crue sont les causes de la variabilit{\'e} des r{\'e}coltes. {P}ar exemple, une crue tr{\`e}s forte ou une fin de saison de d{\'e}crue pr{\'e}coce peuvent engendrer la submersion des r{\'e}coltes. {U}ne saison de d{\'e}crue trop courte en raison d'une descente des eaux tardives et/ou d'une remont{\'e}e pr{\'e}coce de la rivi{\`e}re, ne permet pas la maturation des plantes. {U}ne baisse r{\'e}duite de la rivi{\`e}re pendant la saison de d{\'e}crue limite l'extension des surfaces cultivables et donc la production. {U}n 'faux d{\'e}part ' de la saison de d{\'e}crue, avec une hausse inattendue des niveaux d'eau peut noyer les semences. {C}es facteurs de risques sont test{\'e}s dans le pr{\'e}sent travail {\`a} partir des donn{\'e}es de rendement et de production du riz dans le d{\'e}partement de {L}oreto ({P}{\'e}rou) et des donn{\'e}es hydrologiques de la station de {T}amshiyacu. {L}a mise en relation entre r{\'e}sultats agricoles et variables d{\'e}crivant le cycle hydrologique ne montre pas les liens {\'e}voqu{\'e}s habituellement par les professionnels sur le terrain et la litt{\'e}rature. {L}'explication de la variabilit{\'e} des r{\'e}coltes de riz pourrait {\^e}tre am{\'e}lior{\'e}e en utilisant des donn{\'e}es plus locales et qui diff{\'e}rencieraient productions de varzea des productions de terre ferme. {D}e plus, la capacit{\'e} adaptative des agriculteurs lorsque se produit un al{\'e}a, d'autres facteurs physiques que ceux qui ont {\'e}t{\'e} envisag{\'e}s (temp{\'e}ratures, pluies, maladies du riz, qualit{\'e} de l'apport s{\'e}dimentaire...), ainsi que des facteurs {\'e}conomiques et politiques, sont d'autres pistes qui m{\'e}riteraient d'{\^e}tre explor{\'e}es pour expliquer la variabilit{\'e} de la production et des rendements. {N}{\'e}anmoins, l'analyse du cycle hydrologique pendant la p{\'e}riode 1984-2014 apporte un certain nombre d'informations in{\'e}dites. {P}ar exemple, on observeune variation inter-annuelle tr{\`e}s importante des dates de mise en place (en juillet en moyenne) et de fin (fin octobre) de la d{\'e}crue. {E}n fonction de ces dates, la saison de d{\'e}crue, d'une dur{\'e}e moyenne de 114 jours, ce qui correspond {\`a} la dur{\'e}e de croissance du riz, peut {\^e}tre raccourcie des deux tiers ou bien doubl{\'e}e, comme lors de la s{\'e}cheresse de 2010. {L}a dur{\'e}e de d{\'e}crue pr{\'e}sente par ailleurs une tendance {\`a} l'allongement de presque un mois entre les ann{\'e}es 1980 et les ann{\'e}es 2010, en lien avec un d{\'e}calage de la fin de la d{\'e}crue d'un mois entre ces deux p{\'e}riodes. {C}e r{\'e}sultat est coh{\'e}rent avec le retard de la mise en place de la mousson sud-am{\'e}ricaine et de la saison des pluies dans une partie sud du bassin amazonien. {D}e plus, on observe une acc{\'e}l{\'e}ration au cours du temps de la remont{\'e}e des eaux apr{\`e}s la d{\'e}crue ; alors qu'elle durait en moyenne 3 mois jusqu'{\`a} 2001, elle ne dure plus qu'un mois et demi dans les ann{\'e}es r{\'e}centes. {L}es facteurs climatiques en lien avec ces variations seront examin{\'e}s dans un prochain travail.}, keywords = {{REGIME} {HYDROLOGIQUE} ; {COURS} {D}'{EAU} ; {CRUE} ; {ETIAGE} ; {VARIATION} {ANNUELLE} ; {PLUIE} ; {RIZ} ; {CULTURE} {DE} {DECRUE} ; {PLAINE} {INONDABLE} ; {STATION} {HYDROLOGIQUE} ; {DECRUE} ; {PEROU} ; {AMAZONIE} ; {TAMSHIYACU} ; {AMAZONE} {BASSIN} {VERSANT}}, booktitle = {{M}ilieux extr{\^e}mes et critiques face au changement climatique : climats, territoires, environnement}, numero = {}, pages = {27--54}, address = {{P}aris}, publisher = {{S}orbonne {U}niversit{\'e} {P}resses}, series = {{G}{\'e}ographie}, year = {2021}, ISBN = {979-10-231-1810-0}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010083445}, }