Schmitz Jean. (2014). Au sud de la Mauritanie, du damier des relations entre Brâkna et Haalpulaaren aux espaces tiers des subalternes. In :
Ould Cheikh A. W. (ed.). État et société en Mauritanie : cinquante ans après l'indépendance. Paris : Karthala, 229-259. (Hommes et Sociétés). Connaissance de la Mauritanie : le Point sur la Recherche en Sciences Sociales, Nouakchott (MRT), 2010/10/27-29-30. ISBN 978-2-8111-1317-9.
Titre du document
Au sud de la Mauritanie, du damier des relations entre Brâkna et Haalpulaaren aux espaces tiers des subalternes
Année de publication
2014
Type de document
Partie d'ouvrage
Auteurs
Schmitz Jean
In
Ould Cheikh A. W. (ed.) État et société en Mauritanie : cinquante ans après l'indépendance
Source
Paris : Karthala, 2014,
229-259 (Hommes et Sociétés). ISBN 978-2-8111-1317-9
Colloque
Connaissance de la Mauritanie : le Point sur la Recherche en Sciences Sociales, Nouakchott (MRT), 2010/10/27-29-30
Au début du XVIIIe siècle, à l'émancipation de l'émirat du Trârza de la tutelle du Brâkna succéda l'émiettement de ce dernier en plusieurs lignées concurrentes de guerriers hassân. Simultanément s'intensifièrent les razzias à l'encontre des populations noires riverainesdu fleuve Sénégal : Wolofs dans le delta, Haalpulaaren de la moyenne vallée et Soninkés en amont. L'abandon partiel de la rive droite pour éviter les razzias et/ou le tribut fut la solution adoptée par ces trois formations politiques. Ce fut le cas en particulier des Haalpularen qui, à la fin du XVIIIe siècle effectuèrent ce repli au nom de l'islam en créant un imamat, celui du Fuuta Tooro ayant à sa tête un almaamiélu.
