@article{fdi:010071136, title = {{B}ilan des temp{\^e}tes de l'hiver 2013-2014 sur la dynamique de recul du trait de c{\^o}te en {B}retagne}, author = {{B}laise, {E}. and {S}uanez, {S}. and {S}tephan, {P}. and {F}ichaut, {B}. and {D}avid, {L}. and {C}uq, {V}. and {A}utret, {R}. and {H}ouron, {J}. and {R}ouan, {M}. and {F}loc'h, {F}. and {A}rdhuin, {F}abrice and {C}ancouet, {R}. and {D}avidson, {R}. and {C}osta, {S}. and {D}elacourt, {C}.}, editor = {}, language = {{ENG}}, abstract = {{E}ntre les mois de d{\'e}cembre 2013 et mars 2014, une douzaine de temp{\^e}tes ont touch{\'e} la pointe bretonne avec une fr{\'e}quence exceptionnelle. {C}'est au mois de f{\'e}vrier que ces {\'e}v{\`e}nements ont {\'e}t{\'e} les plus fr{\'e}quents et particuli{\`e}rement virulents. {L}es hauteurs significatives des vagues mesur{\'e}es au large du {F}inist{\`e}re ont atteint respectivement 12,3 m et 12,4 m lors des temp{\^e}tes {P}etra et {U}lla du 5 et du 14 f{\'e}vrier. {L}'analyse des conditions hydrodynamiques montre toutefois que seuls trois {\'e}pisodes ont {\'e}t{\'e} particuli{\`e}rement morphog{\`e}nes car ils ont {\'e}t{\'e} combin{\'e}s {\`a} des fortes mar{\'e}es de vive-eau ; il s'agit des {\'e}v{\`e}nements couvrant les p{\'e}riodes du 1 au 4 janvier, du 1 au 3 f{\'e}vrier, et du 2-3 mars 2014 durant lesquels les niveaux de mar{\'e}e observ{\'e}e ont {\'e}t{\'e} sup{\'e}rieurs au niveau des plus hautes mar{\'e}es astronomiques ({PHMA}). {L}es surcotes maximum (entre 0,80 m et 0,97 m) ont {\'e}t{\'e} atteintes lors de la temp{\^e}te {U}lla du 14-15 f{\'e}vrier. {I}l faut remonter {\`a} l'hiver 1989-1990 pour conna{\^i}tre une situation hivernale similaire, m{\^e}me si les temp{\^e}tes du mois de f{\'e}vrier 1990 avaient {\'e}t{\'e} encore plus nombreuses et plus violentes. {D}es mesures topo-morphologiques {\`a} haute fr{\'e}quence r{\'e}alis{\'e}es sur une dizaine de cordons littoraux r{\'e}partis sur le pourtour de la p{\'e}ninsule bretonne permettent d'{\'e}valuer les effets de ces {\'e}v{\`e}nements sur le recul du trait de c{\^o}te. {E}lles montrent que durant la premi{\`e}re phase (d{\'e}cembre-janvier), marqu{\'e}e notamment par l'{\'e}pisode morphog{\`e}ne du 1 au 4 janvier 2014, l'{\'e}rosion du rivage a {\'e}t{\'e} limit{\'e}e, {\`a} l'exception du sud {B}retagne. {C}ela s'explique par l'orientation plut{\^o}t sud-ouest de la houle incidente. {D}e fa{\c{c}}on g{\'e}n{\'e}rale, le recul a atteint en moyenne -2,7 m (le minimum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -0,6 m ; le maximum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -6,20 m). {D}urant la seconde phase de mi-janvier {\`a} mi-f{\'e}vrier, caract{\'e}ris{\'e}e par la temp{\^e}te du 1-2 f{\'e}vrier qui a {\'e}t{\'e} la plus morphog{\`e}ne de l'hiver, le recul moyen a atteint -4,2 m (le minimum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -1,5 m ; le maximum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -9,5 m). {C}'est essentiellement la c{\^o}te nord et ouest de la {B}retagne qui a enregistr{\'e} les reculs les plus importants car la houle {\'e}tait alors orient{\'e}e {O}-{NO}. {D}urant la troisi{\`e}me et derni{\`e}re phase qui s'{\'e}tend de mi-f{\'e}vrier {\`a} mi-mars, marqu{\'e}e par l'{\'e}pisode morphog{\`e}ne du 2-3 mars, le recul du trait de c{\^o}te {\`a} {\'e}t{\'e} tr{\`e}s faible. {I}l a atteint -1 m en moyenne (le minimum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -0,6 m ; le maximum moyenn{\'e} sur l'ensemble des sites : -1,9 m). À l'{\'e}chelle de l'hiver 2013-14, l'{\'e}rosion du rivage pour l'ensemble des sites observ{\'e}s a atteint -6,3 m en moyenne (minimum : -0,2 m ; maximum : -30,1 m). {L}orsque l'on observe plus en d{\'e}tail ces chiffres, il appara{\^i}t que ce sont les cordons dunaires qui ont le plus recul{\'e}, viennent ensuite les formes fuyantes {\`a} pointe libre de type fl{\`e}ches sableuses ou les cordons de galets ; les reculs les plus faibles concernent les plages adoss{\'e}es ou les falaises entaill{\'e}es dans des mat{\'e}riaux coh{\'e}rents comme les plages pl{\'e}istoc{\`e}nes ou les falaises de head. {L}a r{\'e}ponse des plages aux trois {\'e}pisodes morphog{\`e}nes a {\'e}t{\'e} diff{\'e}rente. {C}elui du d{\'e}but du mois de f{\'e}vrier reste le plus {\'e}rosif et s'explique en grande partie par une plus forte sensibilit{\'e} des cordons pr{\'e}alablement fragilis{\'e}s par l'{\'e}pisode du d{\'e}but du mois de janvier. À l'inverse, la temp{\^e}te du mois de mars n'a pratiquement eu aucun impact. {C}es {\'e}l{\'e}ments montrent qu'il n'y a aucun effet cumulatif attest{\'e} de l'effet des temp{\^e}tes. {S}ur une longue p{\'e}riode marqu{\'e}e par une s{\'e}rie d'{\'e}v{\`e}nements temp{\'e}tueux, au-del{\`a} d'un certain seuil dans le processus de recul du rivage, l'action {\'e}rosive des {\'e}pisodes morphog{\`e}nes n'agit plus de fa{\c{c}}on significative, quelle que soit leur intensit{\'e}.}, keywords = {storm ; high spring tide ; surge ; erosion ; shoreline ; {B}rittany ; {FRANCE} ; {BRETAGNE}}, booktitle = {}, journal = {{G}eomorphologie : {R}elief, {P}rocessus, {E}nvironnement}, volume = {21}, numero = {3}, pages = {267--292}, ISSN = {1266-5304}, year = {2015}, DOI = {10.4000/geomorphologie.11104}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010071136}, }