@article{fdi:010067293, title = {{M}{\'e}decines alternatives, croyances et prise en charge des personnes vivant avec le {VIH} au {G}abon}, author = {{Y}aba, {W}. and {C}hippaux, {J}ean-{P}hilippe and {O}biang-{N}dong, {G}.{P}. and {M}sellati, {P}hilippe}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{C}ontexte. {S}elon l'{O}rganisation mondiale de la sant{\'e} ({OMS}), 80% de la population africaine a d{\'e}j{\`a} eu recours au moins une fois {\`a} la m{\'e}decine alternative pour des soins de sant{\'e} primaire. {L}e {G}abon est situ{\'e} parmi les pays {\`a} pr{\'e}valence {\'e}lev{\'e}e de l'infection {\`a} {VIH}, celle-l{\`a} ayant {\'e}t{\'e} estim{\'e}e {\`a} 5,2% en 2011. {G}lobalement, 22 253 personnes vivant avec le {VIH} ({PVVIH}), adultes et enfants, sont actuellement suivies, dont 9 976 sont sous {ARV}. {O}bjectif. {D}{\'e}crire l'impact des m{\'e}decines alternatives sur la prise en charge des {PVVIH} au {G}abon. {M}{\'e}thodologie. {I}l s'agit d’une enqu{\^e}te transversale, descriptive, men{\'e}e sur cinq mois en cumul{\'e} entre mai 2009 et septembre 2010, (1) d'une part chez des personnes vivant avec le {VIH}, âg{\'e}es de plus de 18 ans, fr{\'e}quentant certains centres de prise en charge et {\'e}tant sous traitement {ARV} depuis au moins six mois, et ayant donn{\'e} leur consentement ; (2) d'autre part aupr{\`e}s des m{\'e}decins et soignants de ces centres. {N}ous avons proc{\'e}d{\'e} par la m{\'e}thode d'{\'e}chantillonnage al{\'e}atoire simple. {C}ette enqu{\^e}te s'est d{\'e}roul{\'e}e dans sept centres diff{\'e}rents pour les {PVVIH} et les soignants, et huit centres distincts pour les m{\'e}decins. {L}e recueil des donn{\'e}es s'est fait avec le logiciel {E}pidata. {L}es analyses ont {\'e}t{\'e} faites sur {SAS}. {R}{\'e}sultats. {P}armi les 5 752 patients sous {ARV} suivis dans les sept sites concern{\'e}s par l'enqu{\^e}te en 2009/2010, 422 {PVVIH} (dont 58,3% de femmes) ont {\'e}t{\'e} enqu{\^e}t{\'e}es : 284 {\`a} {L}ibreville (67,29%) et 138 en provinces (32,71%). {P}armi ces {PVVIH} enqu{\^e}t{\'e}es, 90,5% sont de confession chr{\'e}tienne, dont 21,5 % issues des Églises chr{\'e}tiennes, 5,7% {\'e}tant musulmans. {L}es 4% restants correspondent aux patients d{\'e}clarant qu'ils n’ont pas de religion. {I}l y a 12,5% de m{\'e}decins qui mettent leurs patients en relation avec des groupes spirituels ou religieux. {P}our 29,2% des {PVVIH} enqu{\^e}t{\'e}s ({IC} 95 %, 24,6-33,8 %), les {ARV} font dispara{\^i}tre le virus du sang (sans mesure de la charge virale) (p < 0,001). {L}es entretiens r{\'e}alis{\'e}s nous montrent que pour certaines {PVVIH}, les gu{\'e}risseurs, par leurs pratiques, favorisent l’inobservance aux {ARV}. {E}n outre, certaines {PVVIH} pr{\^o}nent une collaboration entre ces derniers et les m{\'e}decins conventionnels. {C}onclusion. {N}otre {\'e}tude a montr{\'e} que la moiti{\'e} des {PVVIH} ne connaissaient pas les proc{\'e}dures de mise sous traitement {ARV}. {L}es croyances sur l'infection par le {VIH}/sida {\'e}taient tr{\`e}s diff{\'e}rentes selon que la {PVVIH} vit en province ou {\`a} la capitale. {E}nfin, le contexte culturel li{\'e} aux m{\'e}decines alternatives, {\'e}tait tr{\`e}s pr{\'e}sent dans les itin{\'e}raires th{\'e}rapeutiques des {PVVIH} au {G}abon. {A}insi, si les {PVVIH} doivent facilement acc{\'e}der aux {ARV}, leur association avec des m{\'e}decines alternatives organis{\'e}es et contr{\^o}l{\'e}es pourrait {\^e}tre b{\'e}n{\'e}fique.}, keywords = {{SIDA} ; {SANTE} {PUBLIQUE} ; {SOINS} {DE} {SANTE} {PRIMAIRES} ; {MEDECINE} {TRADITIONNELLE} ; {ITINERAIRE} {THERAPEUTIQUE} ; {SYSTEME} {DE} {REPRESENTATIONS} ; {ENQUETE} ; {GABON}}, booktitle = {}, journal = {{M}{\'e}decine et {S}ant{\'e} {T}ropicales}, volume = {23}, numero = {4}, pages = {403--411}, ISSN = {2261-3684}, year = {2013}, DOI = {10.1684/mst.2013.0247}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010067293}, }