%0 Book Section %9 OS CH : Chapitres d'ouvrages scientifiques %A Randrianomanana, M. %A Ranaivoson, R.E. %A Hervé, Dominique %T Pluriactivité et gestion de la trésorerie : les capacités d'adaptation face à la protection de la forêt de Mikea sont entre les mains des plus riches %B Transitions agraires au sud de Madagascar : résilience et viabilité, deux facettes de la conservation : actes du séminaire de synthèse du projet FPPSM %C Antananarivo %D 2015 %E Hervé, Dominique %E Razanaka, S. %E Rakotondraompiana, S. %E Rafamantanantsoa, F. %E Carrière, Stéphanie M. %L fdi:010066428 %G FRE %I IRD %@ 978-2-7099-1891-6 %K SYSTEME D'EXPLOITATION AGRICOLE ; TYPOLOGIE ; EVOLUTION ; ADAPTATION ; RESERVE NATURELLE ; CULTURE DE RENTE ; COTON ; MAIS ; LEGUMINEUSE ; ELEVAGE ; COMMERCE ; SALARIAT ; CUEILLETTE ; IGNAME ; BUDGET AGRICOLE ; EPARGNE ; INEGALITE SOCIALE ; DEVELOPPEMENT RURAL %K DIVERSIFICATION AGRICOLE ; VIABILITE ; VULNERABILITE %K MADAGASCAR %K MADAGASCAR SUD OUEST ; MIKEA FORET ; TULEAR DISTRICT ; ANALAMISAMPY %P 281-294 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010066428 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers17-08/010066428.pdf %W Horizon (IRD) %X Suite à la création du parc national de la forêt de Mikea et au déclin des filières du coton et du maïs, dans le sud-ouest de Madagascar, les exploitations agricoles s'adaptent en diversifiant leurs activités. C'est l'hypothèse que nous testons dans la Commune d'Analamisampy, District de Tuléar. Deux typologies d'exploitations dans la même commune sont comparées à 10 ans d'intervalle. Quatre types d'exploitation sont actuellement distingués selon leur niveau de richesse. L'analyse de ces exploitations permet de constater que la diversification est pratiquée par les riches qui tirent leurs revenus, de manière complémentaire, des cultures et du petit commerce. L'ancienne pratique de la culture sur brûlis pour le maïs puis le coton leur a permis d'accumuler du capital. Ils ont pu ainsi s'adapter au déclin du coton en stabilisant leur trésorerie grâce à la diversification des cultures de rente et aux activités extra-agricoles. La prédominance des activités commerciales reste leur principal atout. La culture de légumineuses et les activités extra-agricoles sont à la base de la viabilité des autres exploitations. L'élevage de petits ruminants en tant que moyen d'épargne prédomine suite au problème de vol de boeufs. Les exploitations pauvres souffrent d'un manque de capital qui limite leur production agricole et entraine un déficit de revenu. Elles s'orientent vers la production de légumineuses et comptent sur la vente de main-d'oeuvre agricole et la récolte d'ignames pour assurer la période de soudure. La viabilité des exploitations les plus pauvres, suite à la restriction de l'accès à la forêt, repose sur une augmentation de la productivité du travail grâce à une dotation de matériels de production, une assistance technique sur la production de légumineuses et une création d'emplois saisonniers source d'un complément de revenu. A défaut de ces conditions, les feux de brousse dans les lambeaux forestiers pourraient reprendre voire se propager. %B Séminaire de Synthèse du Projet FPPSM "Forêts, Parcs, Pauvreté au Sud de Madagascar" %8 2013/06/10-11 %$ 098RURAL1 ; 082RESER