%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Magrin, G. %A Lemoalle, Jacques %T Les projets de transfert d'eau vers le lac Tchad : des utopies initiales aux défis contemporains %B Atlas du lac Tchad %D 2015 %E Magrin, G. %E Lemoalle, Jacques %E Pourtier, R. %E Déby Itno, I. %E Fabius, L. %E Moatti, Jean-Paul %E Pourtier, N. %E Seignobos, Christian %L fdi:010064594 %G FRE %J Passages %@ 0987-8505 %K LAC ; ALIMENTATION EN EAU ; PROJET DE DEVELOPPEMENT ; AMENAGEMENT HYDRAULIQUE ; BARRAGE ; COUT ; INVESTISSEMENT ; CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE ; RESSOURCES EN EAU ; BESOIN EN EAU ; BASSIN VERSANT %K TCHAD LAC ; TCHAD ; CENTRAFRIQUE ; CAMEROUN ; NIGER ; NIGERIA ; REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ; AFRIQUE DE L'OUEST ; AFRIQUE CENTRALE %K OUBANGUI BASSIN VERSANT %P 156-158 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064594 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers21-02/010064594.pdf %V numero spécial 183 %W Horizon (IRD) %X Le projet de transfert des eaux de l'Oubangui étudié en 2009-2011 s'inscrit dans une histoire longue de projets de transfert d'eau en Afrique à visées environnementales ou économiques. Intéressée par l'idée dès les années 1990, la CBLT a travaillé au cours de la décennie 2000 sur une version plus réaliste du projet de transfert à partir du bassin de l'Oubangui. Dans un rapport de faisabilité rendu à la fin de l'année 2011, la solution retenue comme viable préconise d'utiliser un barrage sur la Kotto pour la dérivation des eaux vers le lac Tchad. Le coût total de l'investissement est estimé à 6,7 milliards de dollars. Ce transfert de l'ordre de 3,4 km3/an, ne permettrait pas de rétablir un Moyen Tchad dans la plupart des scénarios climatiques. L'idée de transfert telle qu'elle est actuellement étudiée aurait l'intérêt de répondre, pour partie, au défi crucial des décennies à venir : aider à trouver un équilibre entre une population en forte croissance et des ressources en eau sous pression. En cas de développement incontrôlé de l'irrigation dans le bassin amont et/ou si le climat du bassin devient légèrement plus aride, et de manière plus générale si l'on entend rentabiliser des investissements (routes, aménagements, etc.), un tel transfert aurait le mérite de sécuriser les ressources en eau dans la cuvette nord. Or cette sécurisation est une des conditions de valorisation d'un des derniers potentiels fonciers importants du Lac. Cependant, ce transfert, en plus de monopoliser l'attention au détriment d'autres options, présente des risques géopolitiques et environnementaux non négligeables. En outre, un transfert de 3,4 km3 n'aurait d'effets tangibles que dans des scénarios climatiques particuliers. (Résumé d'auteur) %$ 062EVAEAU01 ; 095DEVEL