@article{fdi:010064594, title = {{L}es projets de transfert d'eau vers le lac {T}chad : des utopies initiales aux d{\'e}fis contemporains}, author = {{M}agrin, {G}. and {L}emoalle, {J}acques}, editor = {}, language = {{FRE}}, abstract = {{L}e projet de transfert des eaux de l'{O}ubangui {\'e}tudi{\'e} en 2009-2011 s'inscrit dans une histoire longue de projets de transfert d'eau en {A}frique {\`a} vis{\'e}es environnementales ou {\'e}conomiques. {I}nt{\'e}ress{\'e}e par l'id{\'e}e d{\`e}s les ann{\'e}es 1990, la {CBLT} a travaill{\'e} au cours de la d{\'e}cennie 2000 sur une version plus r{\'e}aliste du projet de transfert {\`a} partir du bassin de l'{O}ubangui. {D}ans un rapport de faisabilit{\'e} rendu {\`a} la fin de l'ann{\'e}e 2011, la solution retenue comme viable pr{\'e}conise d'utiliser un barrage sur la {K}otto pour la d{\'e}rivation des eaux vers le lac {T}chad. {L}e coût total de l'investissement est estim{\'e} {\`a} 6,7 milliards de dollars. {C}e transfert de l'ordre de 3,4 km3/an, ne permettrait pas de r{\'e}tablir un {M}oyen {T}chad dans la plupart des sc{\'e}narios climatiques. {L}'id{\'e}e de transfert telle qu'elle est actuellement {\'e}tudi{\'e}e aurait l'int{\'e}r{\^e}t de r{\'e}pondre, pour partie, au d{\'e}fi crucial des d{\'e}cennies {\`a} venir : aider {\`a} trouver un {\'e}quilibre entre une population en forte croissance et des ressources en eau sous pression. {E}n cas de d{\'e}veloppement incontr{\^o}l{\'e} de l'irrigation dans le bassin amont et/ou si le climat du bassin devient l{\'e}g{\`e}rement plus aride, et de mani{\`e}re plus g{\'e}n{\'e}rale si l'on entend rentabiliser des investissements (routes, am{\'e}nagements, etc.), un tel transfert aurait le m{\'e}rite de s{\'e}curiser les ressources en eau dans la cuvette nord. {O}r cette s{\'e}curisation est une des conditions de valorisation d'un des derniers potentiels fonciers importants du {L}ac. {C}ependant, ce transfert, en plus de monopoliser l'attention au d{\'e}triment d'autres options, pr{\'e}sente des risques g{\'e}opolitiques et environnementaux non n{\'e}gligeables. {E}n outre, un transfert de 3,4 km3 n'aurait d'effets tangibles que dans des sc{\'e}narios climatiques particuliers. ({R}{\'e}sum{\'e} d'auteur)}, keywords = {{LAC} ; {ALIMENTATION} {EN} {EAU} ; {PROJET} {DE} {DEVELOPPEMENT} ; {AMENAGEMENT} {HYDRAULIQUE} ; {BARRAGE} ; {COUT} ; {INVESTISSEMENT} ; {CROISSANCE} {DEMOGRAPHIQUE} ; {RESSOURCES} {EN} {EAU} ; {BESOIN} {EN} {EAU} ; {BASSIN} {VERSANT} ; {TCHAD} {LAC} ; {TCHAD} ; {CENTRAFRIQUE} ; {CAMEROUN} ; {NIGER} ; {NIGERIA} ; {REPUBLIQUE} {DEMOCRATIQUE} {DU} {CONGO} ; {AFRIQUE} {DE} {L}'{OUEST} ; {AFRIQUE} {CENTRALE} ; {OUBANGUI} {BASSIN} {VERSANT}}, booktitle = {{A}tlas du lac {T}chad}, journal = {{P}assages}, volume = {numero sp{\'e}cial 183}, numero = {}, pages = {156--158}, ISSN = {0987-8505}, year = {2015}, ISBN = {3770003365082}, URL = {https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064594}, }