%0 Journal Article %9 ACL : Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées par l'AERES %A Seignobos, Christian %T Les anciennes populations du lac Tchad (du XIIIe au XVIe s.) et leurs héritiers %B Atlas du lac Tchad %D 2015 %E Magrin, G. %E Lemoalle, Jacques %E Pourtier, R. %E Déby Itno, I. %E Fabius, L. %E Moatti, Jean-Paul %E Pourtier, N. %E Seignobos, Christian %L fdi:010064592 %G FRE %J Passages %@ 0987-8505 %K HISTOIRE ; CIVILISATION ; HISTOIRE DU PEUPLEMENT ; GUERRE ; CULTURE ; CITE ; POPULATION %K ROYAUME ; INTEGRATION %K TCHAD LAC ; CAMEROUN ; NIGER ; NIGERIA ; TCHAD ; AFRIQUE DE L'OUEST ; AFRIQUE CENTRALE %P 64-66 %U https://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010064592 %> https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers21-02/010064592.pdf %V numero spécial 183 %W Horizon (IRD) %X L'histoire des anciennes populations qui suivaient le constant rétrécissement des marais du paléo-Tchad participe de l'histoire des formations politiques qui ont gravité autour du lac. Les Dogoa, les plus anciennement identifiées au VIe siècle sur les rives du Bahr el Ghazal, furent les premières à structurer un pouvoir centralisé autour de leur capitale, Manan. De nouveaux encadrements politiques se mirent successivement en place avec le Kanem, le Kanem-Bornou et les Kuka-Bulala. L'intégration à ces royaumes de tous les peuples riverains a pris la forme d'un processus continu jusqu'au XVIIIe siècle. La "civilisation Sao" dominait le sud du lac Tchad et s'étendait depuis la Komadougou Yobé, à l'ouest, jusqu'au lac Fitri, à l'est. "Gens de la muraille", ils étaient organisés en cités-Etats ou confédérations de petites bourgades autour d'une cité-centre fortifiée. C'est le Bornou qui a le plus combattu et ingéré des "peuples" Sao. En 1582, le cosmographe italien Giovanni Lorenzo d'Anania désigne le lac Tchad sous le nom de Sauo (Sao). Les peuples héritiers des Sao sont les Mawar (Mobeur), les Kanuri, les Kotoko et, à l'est du Chari, les Babalia et les Bulala. Aux XVIe-XVIIe siècles, une constellation de micro-cités dans la plaine d'épandage du Logone semble reproduire une forme primaire de l'habitat Sao, mais leur vulnérabilité face aux royaumes sahéliens les mènera à leur perte. %$ 112HISTO ; 108DEMOG1